Killer Love Nicole Scherzinger

Nico (comme elle aime se faire appeler parfois) est encore pour beaucoup LA voix des Pussycat Dolls. Après plusieurs tentatives de carrière solo, loin des autres filles du band, elle est enfin parvenue à nous proposer son bébé qui a pour nom Killer Love. Cet opus de 14 titres est sorti dans les bacs français hier. Je l’ai écouté pour vous, avec envie et curiosité.

Et le moins qu’on puisse dire, c’est que d’entrée, Nicole met la pression. En effet, elle démarre Killer Love avec son premier single, Poison, produit par Red One et sorti en fin d’année dernière. Un titre à l’intro explosive, qui est plus proche de ce que le Marocain a réalisé pour Kat DeLuna que pour Lady Gaga, mais qui est d’une efficacité redoutable et qui a fait se déhancher plus d’un corps cet hiver. Suit la chanson éponyme de l’album, toute aussi dynamique, avec des sonorités plus rock très intéressantes. Le deuxième single, Don’t hold your breathe (dont vous pouvez découvrir le clip en bas de cette chronique), vient en 3ème position. Plus classique dans les sonorités, il rappelle un peu Katy Perry voire nos vieilles amies russes de t.A.T.u.

Quelques titres sont plus proches de ce que Nicole faisait avec ses collègues des Pussycat (Right there, Say yes). Mais beaucoup de chansons sont plus calmes : les très beaux You will be loved et Power’s out en duo avec Sting, Desperate, la ballade rock Everybody, Casuality et le pure moment d’émotion de la fin AmenJena. Wet et Club Banger Nation tranchent un peu, avec une rythmique plus saccadée, un phrasé plus saccadé également, deux pures productions de Red One, parfaits en tube de l’été… On peut même se demander, si Club Banger Nation n’a pas été proposé à Gaga en premier. S’intercale aussi le duo avec Enrique Iglesias sur Heartbeat, sorti en single en début d’année.

Le seul regret que j’oserais énoncer envers Killer Love, c’est la pochette, qui ne rend pas hommage à la beauté éclatante de Nicole Scherzinger. Car il faut avouer que pour un premier album aussi attendu, il n’y a que du bon.

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