Joyeuses Pâques, un petit d'humour pour fêter l'optimisme de retour pour les femmes, la Polynésie française,...

Par Teaki


Des bonnes nouvelles ont plu depuis quelques semaines comme un petit vent d'optimisme, une légère brise qu'il convient d'entretenir et d'exploiter avec une voile et un réglage adaptés.

Les femmes sont plus nombreuses à la tête des entreprises grâce notamment à la promugulation en janvier dernier de la loi Copé-Zimmermann.

Cette loi qui impose aux entreprises cotées et à celles, non cotées, mais qui comptent plus de 500 salariés et 50 millions d’euros de chiffre d’affaires (plus de 2000 au total), de porter à 20 % le nombre de femmes au sein des conseils d’administration d’ici à 2014, puis à 40 % d’ici à 2017 est un accélérateur.

Selon une enquête de l’agence Capitalcom, les femmes représentaient 15,3 % des quarante entreprises du Cac 40 (les plus grosses cotées en bourse) en 2010, contre 10 % l’année précédente. Cela veut dire que les lignes ont commencé à bouger.

Le projet de loi réformant la loi électorale en Polynésie française, visant à restaurer une stabilité politique dans cette collectivité qui a connu 13 gouvernements depuis 2004, a été présenté le 19 février au Conseil des ministres. Ce projet de loi organique a reçu un avis "réservé" de l’assemblée locale, qui en a modifié plusieurs points, mais cet avis ne sera pas suivi par le gouvernement.

Il est temps de restaurer la stabilité politique en Polyénésie et de redonner confiance aux acteurs de l'économie. 

Pour rappel, l’indépendantiste Oscar Temaru, qui avait déjà été quatre fois président depuis 2004, a repris le pouvoir le 1er avril, mais sa majorité à l’assemblée locale est très fragile. Jacqui Drollet, également indépendantiste, proche de M. Temaru, a été élu le 15 avril président de cette assemblée.

M. Drollet a obtenu de justesse la majorité absolue des suffrages de l’assemblée (29 voix sur 57), dès le premier tour. Il se présentait contre un candidat surprise issu de son propre camp, Georges Handerson (4 voix), et contre le sénateur (DVD) autonomiste Gaston Flosse (11 voix).

Tout cela sent la fin de règne et le début d'une nouvelle ère pour la Polynésie, plus optimiste, plus entrepreneuse, plus confiante en ses capacités et ses richesses pour la plupart mal exploitées (agriculture, éducation,...). La Polynésie est la France du Pacifique, elle est aussi sa jeunesse et peut devenir une formidable tête de proue de la France, pourvu que nous polyénsiens français, nous nous en donnions les moyens.

Il est grand temps que nous, responsables politiques proposions un grand projet pour la Polynésie basé sur le travail: Le travail scolaire et le travail professionnel, chaque polynésien peut devenir acteur du changement, créer son emploi, sa petite comme grande entreprise, la déployer. C'est le rôle du politique de rétablir un climat de confiance et de stabilité économique.

Rétablir et enrichir les liens avec la France autrement que par une dépendance ou une indépendance qui sont des notions dépassées. Dans notre monde globalisé, nous sommes tous interdépendants. Bien sûr nous devons faire valoir notre identité métissée et en particulier des évènements et personnages historiques comme mon ancêttrre Pakoko mais cette fierté ne doit pas induire la fermeture. Notre identité métissée doit un être un facteur de rayonnement et non une limite qui servirait de mauvaise excuse à la "politique de l'obole" que prônent les indépendantistes.

Nous, polynésiens, n'avons pas besoin de mendier.

Vous l'avez compris, je suis pour que les Polynésiens reprennent leur destin en main sous l'oeil bienveillant de la France. Nous, responsables politiques, devons cesser de nous fourvoyer dans des débats stériles d'autonomie ou d'indépendance mais retrousser nos manches et proposer un vrai projet pour la Nouvelle POlynésie, qui pourrait être à l'image de ce premier pont courbe haubané de Ténérez (Presqu'île de Crozon 29) :créatif et ultra-technique, innovant et dans l'air du temps, solide et gracieux.

Le Changement pour la Polynésie porté par ce pont qu'est l'exposition de Daoulas "Segalen, rencontres en Polynésie" où le portrait de mon ancêtre Pakoko, dernier chef des îles Marquises, figure.

Nous y travaillons.