Le temps d’un soupir et tu étais partie…
Dans le néant de la nuit, mon âme s'enfuit
Grimpe, cour, s'envole loin de mon corps engourdi
Je rêve d'un temps qui dérive et atterrit sur mes écrits
Le temps d'un soupir et tu étais partie…
Nous ne discutions plus qu'à l'Ennui
Car ne pouvant suivre l'avancée de la vie
Nos coeurs doucement s'appauvrirent
Alors qu'un simple je t'aime nous aurait réunit,
Nous nous infligions ce silence mélancolique
Et même si l'amour se dictait sur nos sourires
La simple pensée du futur hiver activait une crise de panique
Le temps d'un soupir et tu étais partie…
Mais ma tête implosait de revenir
Te rattraper, t'embrasser
Te garder auprès de mon coeur
Qui prétend bien trop ne pas souffrir
Mais mon esprit alors, plus robuste que moi
M'empêcha de me jeter sur toi, de revenir ainsi sur mes pas
Perdu, en escale, entre mon Coeur, mon Esprit
La vie me reprend et je n'ai plus le choix
Jamais ne s'arrêtera et bientôt me gobera
Le temps d'un soupir et nous nous serions souri