Il est naturel de vouloir employer d’autres personnes lorsqu’on a besoin de développer son business Internet.
Et souvent, on fait appel à des amis.
Après tout, pourquoi ferait-on appel à des inconnus dont on ignore tout, alors qu’on peut demander à des gens que l’on connait et en qui on a confiance.
Pourtant il peut s’avérer très dangereux de mélanger travail et amitié.
Voici pourquoi :
Connaissez-vous vraiment vos amis?
Dans son best seller, POWER les 48 lois du pouvoir, Robert Greene écrit :
« Gardez-vous de vos amis. Beaucoup vous trahiront par envie. D’autres se montreront gâtés, tyranniques. Un ancien ennemi que vous engagez sera plus loyal qu’un ami car il devra faire ses preuves. En fait, vous avez plus à craindre de vos amis que de vos ennemis. Si vous n’avez pas d’ennemi, trouvez le moyen de vous en faire. »
Le problème avec nos amis, c’est qu’on ne les connait pas aussi bien qu’on le pense.
Souvent, ils sont d’accord avec nos opinions pour ne pas nous froisser. Ils nous disent « OUI » même s’ils ne sont pas d’accord avec nous, simplement pour éviter la discussion… Puis retourne leur veste quelque temps plus tard.
Les amis estiment qu’ils peuvent faire des erreurs, qu’ils peuvent nous parler plus sèchement, car nous leur pardonnerons. Après tout, ce sont nos amis.
Nos amis surestiment leur place au sein de l’entreprise, à cause la proximité qu’ils ont avec nous. Pire encore, ils peuvent mal estimer cette condescendance et développer peu à peu des sentiments d’infériorité, voire de jalousie. Sentiments qui auront bien évidemment de graves répercussions sur la qualité de leur travail.
Mon ami était une vipère déguisée en cochon-dinde
Les amis sont bien plus dangereux que les ennemis, car on ne s’en méfie pas. On leur fait confiance.
Vous vous méfiez de vos amis, vous?
Un ancien proverbe chinois compare les amis aux mâchoires sanglantes d’une bête féroce : si vous ne faites pas attention, elles vous mordront sans hésitation.
En 2008, j’avais fortement sympathisé avec un marketeur internet. Je le considérais comme un ami. Un véritable ami.
Je lui ai rendu plus de services qu’à mon frère et ma soeur réunis.
Pourtant, étranglé par les mains sales et rocailleuses de la jalousie, il n’a pas hésité à me planter un couteau dans le dos, alors que je m’accroupissais pour lui cueillir des fleurs. Des belles en plus.
Il a volé mes marchandises et les a offertes pour ne pas qu’on me les achète, me faisant perdre ainsi l’argent dont j’avais besoin pour nourrir mon enfant. Il a écrit des courriers avec du venin en guise d’encre. Il a comploté et a attendu le moment propice pour frapper, telle une vipère tapie dans l’ombre, prête à mordre sans qu’on ne s’y attende.
L’amitié et le travail : des faux frères
Aujourd’hui, je ne mélange plus amitié et travail. Quand on se brule en touchant la porte du four, on ne le touche plus ensuite.
Je m’amuse avec mes amis. Je travaille avec mes collègues, partenaires, etc. Mais je ne mélange plus. Chacun sa place!
J’ai construit des murs autour de moi, et j’ai fermé chacune des portes à double tour. Parfois, j’en ouvre une ou deux. Jamais plus.
Certains pourront me trouver dur ou froid. Certes…
Un leader doit se comporter comme un leader. Il doit savoir prendre des décisions. Et parfois, se montrer froid et rigide.
Cela implique que vous devez éviter à tout prix de mélanger travail et amitié. C’est, en tout cas, ma façon de voir les choses. Vous pouvez ne pas partager mon point de vue.
Je sais que cet article paraitra un peu dur pour certains. Mais je reste convaincu qu’on ne peut pas réussir sans savoir se montrer dur… parfois.
Je vous invite réellement à lire POWER les 48 lois du pouvoir de Robert Greene. C’est un livre très dur, qui ne plaira certainement pas à tout le monde, mais les 48 principes qu’il enseigne vous apporteront beaucoup de pouvoir si vous réussissez à les appliquer.
Et vous?
Mélangez-vous travail et amitié?
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