Sur cette toile, le 21 avril, Baltha indiquait une première mesure salutaire, voici la suite de sa réflexion.
Non : de ses hallucinations.
Après tout, Jeanne d’Arc en a eu.
Alors pourquoi pas Baltha ?
Sauf que lui veut ni aller en prison ni se faire cramer sur un bûcher ou ailleurs.
Voilà t’i’ pas qu’ça r’commence !,
Exactement la même danse.
Chirac avait fait grimper le Pen
Au cocotier, pour repasser sans peine.
En 2002. Lui, le Sarko
Dont on est lassé des cocoricos
Veut aussi plaire à Marine Le Pen
Casser Schengen,
Faire sa fête à Kadhafi.
…Hum ! Ça sent le roussi
Pour nous, J’vous l’dis!
Sa popularité est en-dessous de tout.
Il s’en fout.
Sarko croit
Que ses trois choix
Vont lui faire pousser des ailes,
Que dis-je
Des rémiges
Suffisantes pour en 2012,
Remporter la course
Des présidentielles.
Sarko, quand la nation est dans la panade,
Fi des fanfaronnades.
C’est pas l’moment
D’entreprendre une guéguerre.
Ça coûte trop cher.
Je n’appelle pas management,
Petit sapajou,
L’astuce d’faire joujou
Avec notre unique porte-avion
Pour tenter de flinguer un méchant morpion.
Il n’est ni reluisant ni beau
De nous retirer l’pain
De la bouche
Pour écarter Gbogo.
De plus, l’opération est louche :
Il était de la France un vieux copain !
Sarko, arrête ces coûteuses interventions,
Ces inutiles inventions
Pour redorer ton blason.
Essaye d’être un grand garçon!
Tu t’es planté
Durant cinq ans.
Y en a marre !
Point barre.
La France était une grande nation.
Elle devient un état-croupion.
Alors, pour une fois, écoute Baltha :
« Faut pas jouer petit bras.
Mais voir grand, mon p’tit !
Prends la dimension
De la tragique situation.
T’es président,
Pas r’présentant
Des Bouygues, LVMH,
Ça, Ça nous fâche !
Il eut été préférable
(En es-tu capable ?)
De refondre la fiscalité,
D’en finir avec la Sécurité
Sociale
Et son déficit abyssal.
Si tu n’écoutes pas les conseils
De Baltha, tends l’oreille
(Y a pas de honte)
A ceux de la Cour des Comptes,
…Et tu vas générer plein d’oseille. »