"Où l'on se rend compte que Paris soutenait les rebelles ivoiriens en 2002
Alors que Paris a lancé ce lundi, tambour battant, l'opération "Il faut sauver le soldat IDI (Idriss Déby Itno)", tout le monde peut se rendre compte, par un simple effet de comparaison, que la France soutenait effectivement les rebelles ivoiriens en septembre 2002.
Il suffit, pour démontrer ce que certains essaient encore et toujours de nier, d'observer l'utilisation que la France fait de son aviation et le regard qu'elle porte sur l'aviation du pays souverain dans lequel elle opère, pour voir qu'elle a aujourd'hui une attitude aux antipodes de celle qu'elle avait hier.
Hier, en Côte d'Ivoire, Dominique de Villepin, alors chef de la diplomatie française, manquait de s'étrangler quand les hélicoptères de guerre ivoiriens décollaient, allant jusqu'à venir à Abidjan, menace à la bouche, pour obliger Laurent Gbagbo à cesser d'utiliser l'éternel avantage comparatif des armées sur les rébellions : l'aviation. Aujourd'hui, l'exécutif français estime que Déby a le droit d'utiliser ses avions de guerre.
Hier, en Côte d'Ivoire, la France fermait les yeux sur les intrusions extérieures, refusant d'accréditer la thèse des mouvements aux frontières malgré toutes les données dont elle disposait. Aujourd'hui, au Tchad, Nicolas Sarkozy annonce qu'il a donné ordre à son armée de surveiller la frontière tchado-soudanaise, pour dénoncer toute incursion.
Ah ! le grand mensonge fondamental de la diplomatie !
Petite devinette : entre Déby et Gbagbo, quelle différence ?
**La suite et fin de ton message blog.**