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Gіоrgіоаdrіаnо : pоème PАRLЕR TRОP

Par Illusionperdu @IllusionPerdu

PARLER TROP

PARLER TROP

J’ai tellement de choses à te dire,

A te raconter Claudia,

Sur toi…Sur moi…Sur nous…

Pour nous…Tellement de choses à dire,

Qui nous appartiennent juste à nous,

Trop parler de toi qui ne me parle pas…

Tu vis en moi sans jamais

Vouloir me dévoiler rien de ta vie,

Pourtant je suis aussi dans ta vie,

Toi aussi ; Claudia tu le sais,

C’est juste, l’océan qui sépare nos vies,

Toi tu me fuis, moi, entre nous je veux juste la paix…

Tu sais, je crains ton silence

Dans ma vie, autant que ton absence

Pour vivre, c’est ma souffrance,

Je veux respirer ta présence,

Sentir ton parfum serait ma renaissance,

Je meurs lentement du dédain de ta suffisance…

Les mois et les années passent,

Tu es partout où je vais, où je me déplace,

J’ai l’impression que tu me suis là où je passe,

Même où j’ai déménagé, tu laisses ta trace ;

Une église, un panneau, une rue, un village ou un espace,

Nuit et jour de ma mémoire, plus jamais tu ne t’effaces…

A présent, je peins, j’écris, je parle trop,

Puisque tu trouves que je parle trop,

Tu penses que je suis un type pas comme il faut,

Je paie pour ton ex, cet affreux jojo,

Lui a tous les droits ; celui de t’aimer, de te pourrir la vie, ce salaud

De semer la mort dans ta chair, de te faire souffrir à te déchirer en morceaux…

Alors je suis l’objet de ton engeance,

Le diable s’est bien arrangé de nos souffrances,

Il m’a réveillé en virtualisant notre survivance ;

Toi, avec ta chair celle de ton gosse, il t’a mise en errance

Sur le net il a exposé ta trop belle magnificence,

Favorisé notre virtuelle rencontre et tromper notre innocence…

Je porte mon amour pour toi sur mon dos,

Mon échine plie sous le poids de ton fardeau,

Ton regard, tes yeux sont fixés sur moi en sac à dos

De solitude, de mélancolie, tristesse et chagrin, je t’aime en sanglots,

Je ne t’ai jamais possédé, mais je t’ai dans la peau

Depuis le premier jour jusqu’à ma mort je t’aimerai trop…

Même si tu trouves que je parle trop

Jusqu’à la fin de ma vie je t’aimerai trop,

J’ai besoin de vivre comme ça a t’aimer trop,

Je t’écrirai mes poèmes pour te crier tous mes maux,

Je n’aimerai aucune autre femme après toi Clo,

Tu seras toujours là, que je me taise ou parle trop…

Jusqu’à ma mort, tu es la seule femme que j’attends Clo…

Georges Adrien PARADIS à LIMOUX le 26 avril 2011 à 00h00


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