Voilà une semaine, grâce à mon court carême télévisuel, j'ai pu avancer dans mes deux séries du moment : « Vampire diaries » et « How I met your mother ».
Je consacrerai à nouveau un post à la magnifique deuxième saison de « vampire diaries » que TF1 devra entièrement disséquer pour en ôter toutes les scènes d'arrachage d'organes divers et variés et de torture raffinée pour pouvoir la diffuser le samedi après midi (toutefois comme je viens de me rendre compte en attaquant le visionnage du début de la saison 1 que la première était tout aussi glauque que la première, je m'étonne que personne ne se soit inquiété au CSA de la diffusion en journée d'une série aussi violente dans les idées, comme dans les images), mais aujourd'hui je vais reparler de « How I met your mother ».
Je vous ai finalement épargné mon post extrêmement courroucé après avoir visionné le terrifiant de nullité avant dernier épisode de la saison 5. J'en étais venue à me demander si les scénaristes de « Notre belle famille » n'avaient pas pris le relai à l'écriture de l'une de mes séries favorites jusque là, tant j'étais énervée. Mais le début de saison 6 m'a presque réconciliée avec « How I met your mother » alors certes comme les aimables sous-titreurs des épisodes que je me procure je me demande « who's this fucking mother », mais le temps que Ted met à mettre la main sur sa moitié a été rattrapé par quelques éléments.
[ATTENTION JE SPOILE LA SAISON 6 DE HOW I MET YOUR MOTHER]
Vous êtes prévenus.
De jolies guests...
Pour une fois, ce ne sont pas les supers stars* – Jennifer Lopez est apparue relativement inutilement dans la saison 5 – qui me font plaisir mais bien respectivement l'arrivée au générique de l'ex Cameron du « Docteur House », qui ne risque pas d'être la mère des enfants de Ted puisqu'elle est mariée avec l'époux dentiste de Bree (et puis plus finalement), et de l'ex « new man in charge » de l'île de Lost. Hurley ne fait qu'une modeste apparition dans la série, mais qu'importe car comme tout le monde aime Hugo et que les scénaristes ont glissé une fine allusion à « Lost », elle m'a suffi. Cameron est, elle, plutôt séduisante dans son rôle d'activiste mariée à un homme plus âgé qu'elle et extrêmement riche. Je ne sais pas si Ted va être suffisamment vilain pour se taper une femme mariée (qui est en instance de divorce depuis que j'ai démarré l'écriture de ce post), mais j'ai hâte de savoir où cette intrigue secondaire mène (nulle part a priori d'après les flash-forward).Bon, petit bémol cependant, le divorce éclair de la jeune femme, qui est tombée éperdument amoureuse de Ted (déjà deux invraisemblances dans une phrase) est très, très peu crédible, et démontre vraiment que les scénaristes ne se foulent plus vraiment pour les intrigues.
Un petit retour sur la carrière de Robin Sparkle
La promesse avait été faite dans la saison précédente au moment de la rupture souhaitable entre Barney et Robin, et l'épisode 9 absolument hilarant a permis un nouveau zoom sur la carrière de ma teenage pop-star canadienne favorite, Robin Sparkle et de sa copine inconnue jusque là, Glitter. Je suis toujours très fan des apparitions d'Alan Thicke dans la série et cet épisode est vraiment bien construit.
La crise de la trentaineLe gros point noir de cette sixième saison semble être les origines de Barney. Ce personnage est devenu un boulet pour les scénaristes qui semblent vouloir justifier à tout prix son attitude révoltante à l'égard des femmes, enfin j'imagine. Sinon, pourquoi s'entêter à lui chercher un père ? Mais, sinon j'avoue que je me retrouve pas mal dans les doutes de Ted, Robin voire Marshall sur leur carrière. Par ailleurs, il n'est pas mauvais de nous rappeler qu'en vieillissant nos parents deviennent mortels, même si c'est terriblement minant.
Mais bon, si cette sixième saison est largement meilleure que la précédente, ce qui n'est pas très difficile, elle reste très en dessous du niveau des qu...tro...euh deux premières. Le personnage de Ted, déjà passablement antipathique à la base, ne gagne pas en sympathie en vieillissant. Barney encombre, je me répète, les scénaristes et même ses théories fumeuses perdent de leur sel. Marshall et Lily font ce qu'ils peuvent en faisant un pas et en reculant de deux dans leur existence. Heureusement que Robin est plus belle que jamais...
Je me console désormais avec mon nouveau « Big bang theory », qui était déjà mon nouveau « how I met your mother » qui parait à l'absence de « Friends », avec « Modern family », qui ne m'a pas (encore) déçue au presque terme de sa deuxième saison.
*J'apprends en écrivant ce post sur Glitter est campée par l'ex chef de fil des Pussy cat dolls...