Les contes russes : OUI !!
Les contes russes sont absolument incontournables pour tous les enfants qui aiment les livres et qui n’ont pas peur du noir.
Ces histoires ont quelque chose de plus que nos contes « européens » (Grimm/Andersen et compagnie).
Il est néanmoins à souligner que très souvent ces contes russes sont bien plus effrayants que nos contes, surtout plus terrifiants que les versions françaises (fréquemment adoucies).
Si vous ne connaissez absolument pas ces histoires, voici quelques exemples de ces contes :
Prenons déjà la sorcière, c’est dans ces contes la terrible Baba Yaga, alors là, WOW ! Vos enfants en auront peur, mais vont l’adorer. Elle est vieille, moche, s’éclaire au moyen de crânes d’hommes qu’elle a dévorés, se fait servir par les mains (et que les mains) de ses victimes, sa maison est entouré d’un grillage fait d’os humains, et elle a ses étranges chevaliers, le chevalier noir pour annoncer la nuit, le chevalier rouge et bien sûr le chevalier blanc pour annoncer le jour.
Elle-même, en se déplaçant, efface ses traces derrière elle, vous ne la verrez pas arriver !
Et puis vous avez les histoires, franchement terrifiantes – bien que ce soient des contes et que les gentils gagnent à la fin :
Ainsi le jeune prince se trouve face à un choix bien difficile pour poursuivre sa quête – il devra choisir entre trois routes : s’il en choisit l’une, lui et sa monture mourront, s’il choisit l’autre, c’est lui qui mourra mais sa monture qui vivra, et, finalement, s’il emprunte la troisième, il vivra mais sa monture mourra !
Et effectivement, le loup dévorera son cheval …
D’ailleurs, ce loup et bien différent du « nôtre », qui est, somme toute, méchant, malin mais loin d’être très futé ! Ici, le loup est intelligent, féroce, magique et même attachant ! Il se liera même, d’une certaine façon d’amitié avec les princes des contes.
Puis les histoires sont fantastiques : pour sauver le prince, assassiné par ses propres frères, il faudra trouver l’eau de vie …
Donc, vous voyez un peu la particularité de ces contes, bien plus féroces et qui pourront provoquer aisément des cauchemars chez les plus sensibles. Donc, si vous avez des enfants qui s’effraient facilement, il vaut peut-être mieux s’abstenir !
De mon coté, j’ai lu ces contes à l’âge de six ans, je les ai relu maintes fois depuis, et là c’est mon fils qui les lit, fasciné par les univers étranges.
Parfois je m’interroge : est-ce que ce sont ces contes là qui font que, dès huit ans, je me suis lancée dans les livres de Stephen King (oui, j’ai lu Shiningà huit ans et j’ai adoré !) et que j’aime toujours, à l’approche de la quarantaine, les livres d’Urban Fantasy, de Terreur etc. ?
Au moins, vous êtes prévenus.
Mais est-ce une raison de priver vos enfants d’histoires aussi fabuleuses ?
Mon conseil : achetez des contes russes, lisez les d’abord vous-même pour décider si oui ou non ces contes pourraient convenir à vos enfants. L’achat ne sera pas perdu, parce que ces contes restent indémodables, même à l’âge adulte. Et les illustrations sont absolument extraordinaires ! (dans presque toutes les éditions ce sont les mêmes, ce doit être quelque chose de traditionnel).
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