Tour de table des dernières statistiques de l’e-mailing

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Évolution du comportement des internautes, popularité des webmails, pratiques de vérification des adresses e-mails sur les formulaires, performance du message de bienvenue, c’est le moment de faire un point sur les récents chiffres clés du secteur de l’e-mailing. Alors que la majorité des études menées sur l’année 2010 ont déjà été dévoilées, nous pouvons vous le confirmer : l’e-mail est toujours l’activité la plus répandue sur Internet.

Le comportement des internautes évolue
Selon l’étude de PewInternet menée en 2010 sur le territoire américain, 94% des adultes (18 ans et plus) utilisent Internet pour lire et envoyer leurs e-mails. Et cela fait désormais partie des actions quotidiennes pour 62%. En ce qui concerne la génération « Millénaire » (18 à 33 ans), 96% se connectent à Internet pour consulter leurs e-mails. Et ils sont imités par déjà 73% des adolescents américains (12 à 17ans).

Selon une étude américaine de Knotice portant sur le dernier trimestre 2010, 12% des e-mails ont été lus sur un iPhone, environ 4% sur un iPad, et 4% en moyenne sur Android. Le smartphone est également un outil de plus en plus utilisé en France. En effet, selon une étude de Forrester Consulting, 38% des français comparent les prix grâce à leur smartphone lorsqu’ils achètent en magasin. Le comportement des individus devient donc de plus en plus multicanal.

Les webmails n’ont pas de soucis à se faire
Avec 2,9 milliards de comptes e-mails dans le monde en 2010, les différents webmails n’ont pas d’inquiétudes à avoir. Et selon The Radicati Group, ils seront environ 3,8 milliards en 2014 ! Et par ailleurs, parmi les webmails les plus populaires en janvier 2011, on retrouve en première position Yahoo! Mail, suivi de Gmail, Windows Live Mail et AOL Mail (selon la liste des sites Internet les plus populaires aux Etats-Unis, établie parExperian Hitwise).

Des leviers à exploiter davantage
En France, les dépenses concernant l’e-mailing de prospection ont baissé de 5% entre 2009 et 2010. Selon l’UFMD, elles ont chuté à 146 millions d’euros l’année dernière. Comme nous l’avons déjà avancé, l’e-mailing est aujourd’hui davantage un outil de fidélisation. C’est désormais un constat : la prospection par e-mail est de plus en plus complexe (manque de qualification des fichiers de contacts, durcissement des politiques de délivrabilité des FAI, saturation des boîtes mails des internautes, etc.).

La plupart des formulaires de contact sur les sites Internet laisseraient passer les adresses e-mails invalides. C’est ce qu’a remarqué FreshAddress lors de son étude menée auprès de 50 revendeurs online internationaux. En effet, 64% des interrogés ont affirmé ne pas filtrer les adresses e-mails invalides sur les formulaires d’inscription. Et seulement 36% d’entre eux auraient mis en place un système de vérification. Un manque à gagner considérable pour la majorité des marketeurs !

Pour finir, une étude d’eMarketer vient confirmer que les messages de bienvenue sont les champions du taux d’ouverture : environ 58% en moyenne contre 15% pour les e-mails classiques. Et pour ce qui est du revenu par e-mail, celui-ci passerait de $0,78 (soit 0,54€) pour un message classique à $6,89 (soit 4,76€) pour un e-mail de bienvenue contenant une offre spéciale. [Lire l’article à ce sujet : "L’e-mail de bienvenue : le premier contact avec vos abonné"]

Retrouvez les sources ayant inspiré cet article : l’article en anglais du blog Email is not Dead (03/2011), l’article d’e-Marketing.fr (01/03/2011), l’article de Frenchweb.fr (06/04/2011), l’article en anglais de eMarketer(21/10/2010) et les tendances marketing en anglais sur le site InternetRetailer.
Article repris du blog EMM-Actu de la société Dolist.net, spécialiste de l’e-mail marketing