C’est une question de bon sens. On ne peut pas accueillir tout le monde ». Le message est ferme et plutôt clair. Et, selon Henri Guaino, tout découle de ce postulat de départ. En pleine polémique sur la remise en question par Paris des accords de Schengen, qui régulent la libre-circulation des personnes à lintérieur des frontières européennes, le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy a tenu à faire une mise au point dimanche sur les intentions de lElysée.Accords de Schengen: Sarkozy critiqué à gauche et au FNLElysée envisage de suspendre les accords de SchengenLespace Schengen élargi de 15 à 24 paysVidéo39 secondesAccords de Schengen : « Une mesure limitée dans le temps » – 39 secondesPlus dinfos Invité de « Dimanche soir politique » sur Itélé/France Inter/Le Monde/Dailymotion, Henri Guaino a donc précisé les motivations de Paris. Alors que des milliers de Tunisiens ont quitté leur pays pour se rendre dabord en Italie, « lenjeu cest de les aider sur le chemin de la démocratie, pas de les aider à se vider de leurs forces vives ». « Le résultat de tout cela ne peut pas être limmigration massive du sud vers le nord ». Il a affirmé que « lespace Schengen, cétait de confier à chacun la protection des frontières extérieures de lEurope », quil fallait « revenir à lesprit de ces accords » et « faire en sorte que les flux soient régulés ». « La France veut pas suspendre Schengen », a-t-il affirmé, ajoutant que Paris voulait « revoir les clauses de sauvegarde de façon à, dans des situations particulières, pouvoir établir des contrôles aux frontières nationales quand il y a des situations exceptionnelles ». Pour lui, cette solution est « raisonnable ». « Pour que cette révision soit mise en oeuvre, il faut un accord européen », a précisé M. Guaino. Mais Henri Guaino reconnaît quil y a eu vendredi de la part de lElysée « une expression un peu rapide » qui a été ensuite « sur interprétée ». Vendredi, lElysée avait annoncé que la France réfléchissait à la manière de permettre une suspension provisoire de laccord Schengen, estimant que sa gouvernance était « défaillante » face à lafflux en Europe de migrants venus de Tunisie notamment, via lItalie. Invité dimanche soir du Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro, Georges Tron, secrétaire dEtat à la Fonction publique a par ailleurs tenu également à expliciter lannonce de lElysée
viaSuspension de Schengen : Guaino fait une mise au point – Politique – TF1 News.
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