Sаmіel : pоème Les Vents des Démunіs

Par Illusionperdu @IllusionPerdu

Les Vents des Démunis

Les vents des démunis (Slam)

Non zef t’est pas tout seul, ne détourne pas ton visage de ces êtres meurtris, démunis, que l’on nomme les sans abris.

Caresse de ta brise délicieuse les affligés, ces visages asséchés par l’âpre bise d’hiver des accidentés de la vie.

Épargne les d’un vent froid, tourment des sans logis à l’haleine morose d’avoir bu pour se réchauffer du Père Magloire.

Soirée sans gloire, les jours s’évanouissent dans le pinard, il fait un froid de canard, un trottoir comme dortoir.

Il n’y a pas à sortir les mouchoirs, mais ça fait mal à voir, quand tu souffles sur les boulevards ton blizzard sur les clochards.

Souffle ton Aquidon, pour éloigner, chasser les orages de la vie, apporte ton murmure à la tombé de la nuit.

Partage ta plus exquise douceur, fait toi bon pasteur, pour ces brebis ces effrayés par la nuit, qui cherchent un lit.

Épargne-les de Semoun qui brûle l’esprit autant que le visage, fait venir du désert un vent porteur de douceur.

Donne leur ton Mistral gagnant, apporte une bouffée d’Alizé d’une exquise douceur au Resto du cœur, leur distributeur.


Envoi ton souffle pour renouveler la face de la terre, insuffle la fraternité, comme les Enfoirés, achète un CD un DVD pour un matin sans faim. Zef, soit le Père des pauvres, apporte ta chaleur à ces sans toit sans voix, porte le pain des anges, fait entendre l’acte des tes chants. Apporte ton Austral douceur, soit leur serviteur, soit l’intercession d’un peu de bonheur, pour ces êtres vivants galérant aux quatre vents.