Au chaud avec Osho

L’hiver dernier durant mon repos forcé, quelqu’un m’a tenue bien au chaud. C’est mon ami Osho. Le connaissez-vous? Autant sage que fou, c’est l’un des mystiques majeurs du vingtième siècle. Et je dirais l’un des plus espiègles! Retourné dans la lumière il y a vingt ans, il reste avec ses propos aussi vivant.

Pendant cette période où j’avais l’âme frileuse et tremblotante, les paroles d’Osho m’enveloppèrent d’une chaleur réconfortante.

Osho et ses mots. Une doudou à plumes dodue pour celle qui battait de l’aile. Un nid accueillant et douillet pour la mouette transie que j’étais.

Osho et son duo. Naturel et détendu. Dans ma nuit noire, un phare inattendu.

Rentrant un jour de chez le chiro, j’arrêtai à la librairie en quête d’un livre d’Osho. Appréciant déjà son tarot, je cherchais du nouveau.

Ô allégresse! Tantra suprême sagesse. Une corne infinie de joyaux sans prix!

Je me prélassai donc avec délice dans le poème que m’expliquait mon sage complice. Sans vous révéler tous les trésors de cette caverne d’Osho Baba, permettez-moi de vous mentionner quelques bijoux de choix.

D’abord, cette phrase qui scella notre amitié à jamais. Tout est parfait!

Puis, cette ritournelle du naturel et détendu. Qui me montra combien j’étais tendue. Combien j’avais besoin de me calmer et de me centrer. Après m’être tellement surchargée d’activités, l’heure du délestage avait sonné!

De sa main de maître, il prit la mienne doucement. Et me rappela ce que nous savons déjà. Tout se passe ici et maintenant. Rien ne presse vraiment.

Je l’entendais me murmurer à l’oreille. Tu es une merveille. La vie est un mystère. Il n’y a rien à faire. Nulle part où aller. Cesse de vouloir tout contrôler. Permets à la vie d’arriver.

Osho me parlait de la nature. Elle ignore tout du passé et du futur. Elle ne connaît ni début ni fin, puisque tout se renouvelle dans un mouvement perpétuel. C’est sa façon à elle de célébrer le divin.

Alors en moi bourgeonna de nouveau la joie. La chaleur de la conscience fit fondre le froid. Ma tête reprit goût à la fête. Et mon sort me parut pavé d’or.

Naturellement, en m’abandonnant à mon mouvement intérieur, les tensions disparurent sans heurt. Comme j’étais complètement à terre, je n’eus aucun effort à faire. Dépouillée de mes attentes, j’accueillis la détente.

Naturelle et détendue. Notre essence profonde. Notre existence en ce monde.

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