« Personne ne sait combien de jours, combien de semaines, cette solitude blanche – un passage à vide, dirait-on, aujourd’hui – se poursuit encore. La jeune fille est maintenant une femme ; sa vie ressemble à un corps plongé dans la torpeur d’un profond sommeil. (…) Fausta sort de son appartement et descend dans la rue. Elle se mêle à la foule sans que ne la quitte la conscience brutale qu’aujourd’hui encore, sa vie n’est que ce désert ordinaire d’un sous-réel que l’homme nomme le quotidien ou plus dérisoirement encore : la vie. »
– Engeland de Pierre Cendors (Finitude, 2010)
Sur le site de l’éditeur
http://www.finitude.fr/titres/engeland.htm
Le blog de Pierre Cendors
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