A l'exemple de la fédération République Solidaire du Vaucluse dirigée par Hakima Ait el Cadi ou de celle du Nord dirigée par la très dynamique Isabelle Baert, Dominique de Villepin a donné naissance à une nouvelle génération de militants qui défendent une fierté d'appartenance renouant avec les plus belles valeurs de la République.
C'est le nouveau patriotisme. Sur le terrain, ils défendent des valeurs trop souvent critiquées et considèrent que leur leader, Dominique de Villepin, est le seul pour changer l'actuelle situation.
A les écouter, 2012 ne sera pas une élection comme les autres. Ce sera l'élection qui permettra de répondre à une question simple : "quel peuple sommes-nous ?".
L'égoïsme a-t-il tout emporté sur son chemin pour installer un sauve qui peut généralisé qui se résumerait dans une formule simple "moi ça va, je me débrouille" ?
Le cynisme a-t-il gagné toutes les parties au point que réparer les dégâts devienne impossible ?
La politique se résumerait-elle désormais à la négociation d'un dégrèvement fiscal ou à l'ajout d'une nouvelle aide sectorielle ?
A l'opposé de cette approche, cette génération, souvent venue pour la première fois à un engagement public, affirme des valeurs, défend un idéal.
Ils ne comprennent pas l'indifférence, l'abattement, le recul devant le respect des promesses.
Ils ont la volonté que la France soit à nouveau fière d'elle. Ils ne désespèrent pas.
Pour toutes ces raisons, ils n'économisent ni leur temps, ni leur énergie, ni leurs dépenses personnelles pour quadriller le terrain toujours et encore.
A l'exemple de leurs équipes locales, ils savent que si le drapeau est bleu-blanc-rouge, la nation est couleur arc en ciel parce que la diversité est la plus belle des richesses comme le montrent leurs vidéos (voir ci-dessous).
Ils sont persuadés que, surtout dans les moments difficiles, chacun de nous compte.
Ils ne montrent pas du doigt mais ils serrent les mains.
Ils ne désignent pas des bouc-émissaires mais veulent comprendre pour résoudre sérieusement les problèmes.
Ils souhaitent que 2012 rende un seul service : que le pays puisse retrouver son droit à rêver la réalité qui pourrait être grâce à un nouveau sytème de valeurs.
C'est un visage de l'engagement trop souvent ignoré comme si les campagnes électorales pouvaient se réduire à un nombre d'encartés ou à un club de fortunés donateurs, désinteréssés ou pas.
C'est ce patriotisme positif là qui est probablement la meilleure réponse au climat délétère qui s'installe à 365 jours du 1er tour de la présidentielle. Dommage que les "vieux médias" s'y intéressent aussi peu.