Et ce qui devait arriver, arriva !

Publié le 24 avril 2011 par Lommedesweppes
Il y a huit jours, avec le comité de quartier du Marais de Lomme, nous nous sommes promenés sur ce territoire, afin d'en mesurer les futures évolutions, notamment immobilières. Notre balade nous a conduits à un charmant endroit, qui venait à peine d'être terminé, à l'angle de la rue winston Churchill et de l'Allée des Saules. Soit dit en passant, je rappelerai simplement que ladite allée passe exactement à l'endroit où était implantée la ferme de la Haye du Temple, gérée par les chevaliers de l'ordre du Temple, puis de Saint-Jean de Jérusalem, qui sont à l'origine de la mise en valeur du secteur. Ils méritent bien ce petit rappel qui permettrait d'ancrer le territoire dans son histoire. Espérons qu'on y pensera pour la ligne Nord-Sud qui longe Euratechnologies, ou pour la voirie qui desservira les futurs immeubles. Sinon, ce serait vraiment à désespérer !
Revenons donc à ce charmant endroit bucolique. Comme vous pouvez le voir sur la première photo, il est idéalement placé. Il offre une vue pour l'instant dégagée sur Euratechnologies et sur l'île des bois Blancs. Il est agrémenté de bancs ouverts sur le paysage, propices à l'arrêt, à la rencontre et à la discussion. Tous ces bancs sont protégés de l'ardeur du soleil grâce à l'ombrage d'arbres savamment placés. Jusqu'ici donc, tout va bien.
Là où ça se gâte, c'est quand on jette un oeil derrière les bancs (deuxième photo). La terre est déjà jonchée de détritus divers et variés, fruits de ravitaillements liquides et solides des personnes qui se sont arrêtées.
Et il est vrai que lorsque vous regardez autour de vous, force est de constater qu'il n'y a aucune poubelle pour héberger lesdits détritus ! Cette lacune avait déjà été relevée lors de la sortie avec le comité de quartier. Il est même assez surprenant que les concepteurs de cet endroit n'aient pas pensé à y intégrer quelques poubelles, ce qui est quand même le B-A-BA, surtout quand on sait ne pas pouvoir compter sur le sens civique de ses concitoyens. Encore n'y avait-il rien ce jour là. Mais il a suffi d'une semaine de vacances dans une ambiance estivale pour que l'endroit commence à se transformer en dépôt d'immondices. Il est donc à souhaiter, que dis-je, à exiger que le nécessaire soit fait pour éviter que le lieu ne se transforme en porcherie, aux antipodes de ce à quoi il était alors dévolu !
A bon entendeur, salut, et fais ce que doit !