Semaine de la VACCINATION: La survie et la santé de l’Enfant tout simplement – OMS

Protéger contre les maladies à prévention vaccinale comme la diphtérie, l'hépatite A et B, la rougeole, la pneumonie, la poliomyélite, la diarrhée à rotavirus et le tétanos grâce à la vaccination: En 2011, pour la première fois, près de 180 pays des Régions OMS de l'Afrique, des Amériques, de la Méditerranée orientale, de l'Europe et du Pacifique occidental prennent part à des semaines de vaccination simultanées. Au centre de l'objectif, l'Enfant, première victime de l'insuffisance d'accès aux vaccins et aux soins de santé, ou dans les pays riches, première victime d'une couverture vaccinale insuffisante. Un pays très concerné, la France, avec la résurgence de la rougeole.

Plus de 70 % de la population mondiale visée a aujourd'hui accès à la vaccination grâce aux services nationaux solides que de nombreux pays ont mis en place ces dernières années. Malgré ces résultats, l'engagement en faveur de la vaccination a fléchi dans certains pays. On estime que près de 30 millions de nourrissons dont 870.000 en Europe (Voir schéma ci-contre) et 40 millions de femmes enceintes dans le monde n'ont toujours pas accès aux vaccins.

En question, la survie de l'enfant: Dans le monde entier et les pays les plus démunis, des équipes mobiles se rendent dans les communautés n'ayant qu'un accès limité aux services de santé, comme celles qui vivent dans des zones isolées, en périphéries urbaines ou les populations déplacées à l'intérieur du pays pour administrer des vaccins. Là encore poliomyélite et…rougeole sont les priorités vaccinales. Mais dans ces pays pauvres l'enjeu est global, il s'agit aussi de renforcer le système immunitaire des enfants, en leur donnant accès à d'autres produits de santé par la distribution de vermifuges, de moustiquaires imprégnées d'insecticide contre le paludisme ou encore de vitamines essentielles.

En France, depuis 2007, la Semaine de la vaccination a aussi ses priorités. Cette année encore, c'est la vaccination contre la rougeole qui constitue encore la priorité nationale, avec l'intensification de l'épidémie en 2009 puis sa propagation à tout le territoire en 2010.

La vaccination contre la rougeole, une urgence aussi pour les tout-petits: Car la rougeole ne touche plus seulement les enfants mais atteint de plus en plus les bébés de moins de 1 an. Depuis 2008, des flambées épidémiques sont relevées principalement dans des écoles ou camps de vacances où des enfants étaient insuffisamment vaccinés. En 2010, sur 5.021 cas de rougeole déclarés, près de 1.500 cas (29,5 %) ont été hospitalisés dont 38 % étaient des enfants de moins de un an. Tous les enfants à l'âge de 24 mois devraient avoir reçu deux doses de vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (en respectant un délai d'au moins un mois après la première injection).

Idem pour le méningocoque C :Là encore l'enjeu sanitaire est surtout de protéger les enfants de moins de 1 an, non vaccinés et pourtant les plus touchés par les affections invasives à méningocoque. Il s'agit bien là d'obtenir une immunité de groupe.

Pour interrompre cette épidémie, il est nécessaire d'informer et d'inciter les parents d'enfants, mais aussi les parents d'adolescents et les jeunes adultes à vérifier leur statut vaccinal ou celui de leurs enfants, c'est l'objectif de cette Semaine.

Rappelons que si les vaccinations recommandées par le calendrier vaccinal ne sont pas obligatoires à l'exception des vaccinations contre la diphtérie, la poliomyélite et le tétanos, elles n'en sont pas moins tout autant importantes et nécessaires car, se faire vacciner ou faire vacciner son enfant, c'est non seulement éviter de nombreuses maladies qui sont toujours désagréables et fatigantes et peuvent être responsables de complications mais aussi préserver les autres en contribuant à la couverture vaccinale générale.

Sources: OMS, Ministère de la Santé

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