Alors que notre Raïs à nous , Nicolas Tsarkozy ne manque pas d’imagination pour tenter de donner à son bilan élyséen un semblant d’éclat, ses amis tombent comme des mouches.
Après le président chéri de Michèle Alliot-Marie Ben Ali en Tunisie, après Hosni Moubarak en Egypte, alors que la dictature de Kadhafi, l’amateur de camping en plein coeur de Paris a conduit la Lybie à la guerre civile , voilà que le président Al-Assad doit faire face à une crise politique majeure. Des dizaines de morts sont déjà tombés sous l’oeil plutôt mollasson de l’occident.
Al-Assad qui, il n’y a pas si longtemps avait eu l’honneur de la tribune officielle lors du défilé du 14 juillet à Paris. L’Elysée supprime la garden-party où des français de base et notamment des jeunes étaient mis à l’honneur mais de l’autre côté on hésite pas à mettre sur un piédestal un dictateur dont le pays est classé 173ème sur 178 au classement Reporter sans frontière sur la liberté de la presse (classement où , au passage , la France était placée derrière la Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo) . Beau symbole pour un 14 juillet…
Moins médiatisée, la visite en juin 2007 du président Saleh à Paris ; une visite qui avait donné lieu à un échange d’amabilités entre les deux présidents , Sarkozy n’hésitant pas à dire « nous souhaitons faire du Yémen un partenaire de premier plan pour la France » ; et pour cause , Total y est plutôt bien implanté…
Et maintenant à qui le tour ? peut-être bien à Sarkozy lui même…
Sympa l’album de souvenirs non ?