Le pastiche est devenu un genre trop rare qu'on ne doit pas se priver quand une perle nous passe entre les mains, et qu'on ne jettera pas aux pourceaux. Dût-on prendre congé du très beau roman que, par ailleurs, on l'a dit, on savoure quotidiennement.
Cette quatrième chronique, toujours dans un style à la duc de Saint-Simon, s'étend de l'été 2009 à l'été 2010, et suit les déboires nombreux de Nicolas le Névrosé (il y a bien eu un Louis le Gros et un Charles le Chauve) et de son parti impérial.
Nicolas Ier ou, de la France, le Chatouilleux, l'Intense, le Mirobolant, le Népotique Leader; le Nerveux, le Fantasque, le Sautillant, le Frémissant Souverain; le Grand Rusé, l'Adorable Autocrate, le Précieux, le Délicieux Monarque; le Truculent, l'Essentiel Potentat; l'Universel Despote; le Truculent Tyranneau; on en passe, et des meilleurs.
On retiendra en particulier le narré de la vilaine grippe aviaire et l'affaire Polanski. Et les nombreux crayons des ministres et courtisans du Prince.