Quand vient le printemps, arrive aussi le jour du Livre et de la Rose offerte au lecteur dans les librairies indépendantes qui seraient 500 en ce moment en France. 500 pour combien d'habitants?
Cette année un livre que l'on ne trouvera que dans ces librairies sera ajouté à la fleur. Il s'agit de "L'éloge des cent papiers", un recueil de 15 textes dont un extrait se trouve ICI
Ces deux célébrations réunies le même jour se confondent pour moi désormais.
J'en avais déjà parlé l'an dernier ICI de façon plus enthousiaste mais cette année ayant voulu recevoir cette rose et ce livre "spéciale réserve" des vaillants libraires, j'ai eu beau faire le tour de ma petite ville, je n'ai pas pu trouver l'oiseau rare: il n'y a plus de petites librairies comme autrefois, tuées par les deux grands centres commerciaux dits culturels que sont la Fnc & Cltra où je n'ai plus aucun plaisir à aller, surtout le samedi! Eh oui, en pensant à toutes les petites librairies disparues autour de moi, je me sens nostalgique.
Bien sûr question ipad, ipod, j'ai tout ce qu'il me faut! N'empêche, j'ose l'avouer; je reviendrais bien en arrière si quelque docteur Who me le proposait pour retrouver ne serait-ce que la petite librairie de la rue de la Sorbonne où anciennement Péguy publiait ses "Cahiers de la Quinzaine". Elle était tenue par un vieil érudit qui prenait un temps fou et un véritable plaisir à détailler aux agrégatifs de lettres les livres à lire absolument pour préparer le concours de l'année. Il les avait tous et les retrouvait sans problème malgré le fouillis qu'il y avait dans sa boutique. Tout a disparu! Une minute pour le souvenir et hop me revoici l'ipad en main. Bientôt je ne pourrai plus m'en passer. Sic transit gloria mundi!
Adieu hier! Vive aujourd'hui!