Deux chercheurs ont montré que les iPhone conservaient les données de géolocalisation de l'utilisateur, sur un dossier non protégé. Des quotidiens new-yorkais et londonien, le Wall Street Journal et The Guardian ont affirmé dans leur édition de vendredi que les téléphones équipés d'Android gardaient la trace des mouvements de leurs utilisateurs, tout comme l'IPhone d'Apple. Google s'en est aussitôt défendu. "Toutes les informations de localisation partagées sur Android le sont sur le mode de l'opt-in (activation volontaire de la fonctionnalité par l'utilisateur)", s'est défendu Google. Elles "ne peuvent être collectées sur Android que lorsque l'utilisateur choisit d'activer la fonctionnalité dans une application qui propose ce service" de géolocalisation.
Google déclare "fournir aux utilisateurs les informations et les outils de contrôle sur la collecte, le partage et l'usage de leur localisation afin de leur offrir une meilleure expérience sur leurs téléphones Android". "À cet effet, certaines données liées à leur localisation sont stockées sur le téléphone lui-même pour un temps limité", mais "toute donnée géographique envoyée vers les serveurs de Google est rendue anonyme et ne peut en aucun cas être liée à un utilisateur en particulier", selon la firme américaine. Ces données "ne sont pas traitées" et ne peuvent "absolument pas" être vendues, souligne Google. Elles n'ont "aucune vocation commerciale", car "c'est complètement contraire à la philosophie et aux conditions d'utilisation du système d'exploitation Android" géré par Google et une cinquantaine de partenaires.