Aux temps jadis
A l'heure ou les premiers rayons du soleil palissent,
dans l'écurie, quelques chevaux henissent,
répondant aux aboiements du chien de la batisse,
c'est le moment propice ou on allume,
on allume la forge,un raclement de gorge,
et commence le tintamare du marteau sur l'enclume,
le maréchal ferrant s'affairant, comme une bête de somme.
C'était aux temps jadis,
ou pour trouver sabot à son pied,
même chez les hommes,
on se rendait chez le bottier.
C'était le temps d'avant,
le temps des petits métiers,
mes couteaux semblent bien émoussés,
font une drôle de gueule,
regrettent t'ils le temps ou ils venaient se trémousser,
sur votre divine meule,
Monsieur le rémouleur.
Et mes chaises en pailles,
ont tous leurs brins en pagaille,
aucun de ces eteules révoltés,
n'auraient survécu,
quand vous leur refaisiez une beauté,
Monsieur le rempailleur.
C'était au temps ou on s'éclairait à la lanterne,
avant l'ère du moderne,
mais chaque jour, le progrès a avancer un peu plus,
et à fini par creuser votre trou,
assasin implacable dont on ne peut éviter les coups,
mais n 'oublions jamais, qu'au tout début de tout,
tout à commencer avec des hommes et quelques cailloux.