Leurs luttes et les nôtres se rencontrent sur ce point: ensemble, nous devons nous débarasser des Sarkozy, Bouygues, Boloré et en finir avec ce système.
Le NPA cherche à rassembler tou-te-s celles et ceux qui veulent une rupture avec le capitalisme, une transformation révolutionnaire de la société. La mobilisation contre le G8 et le G20 est l’occasion pour nous tous, qui en avons assez de subir les injustices de cette société, de nous rassembler, avec des militants venus de différents pays d’Europe pour refuser que les huit pays les plus riches dictent leur loi.
Il faut faire converger au Havre les luttes de solidarité avec les révolutions arabes, contre le nucléaire et les politiques d’austérité et construire des comités de mobilisation contre le G8 partout où c’est possible.
Tous au Havre les 21 et 22 mai pour dire au G8 dégage !
Nucléaire non merci !
Cinq pays du G8 produisent à eux seuls les 3⁄4 de l’électricité nucléaire mondiale. Les enjeux sont énormes pour les entreprises et les gouvernements soutenant le nucléaire car il ne couvre pour l’instant que 2% de la consommation mondiale d’énergie.
Le nucléaire présente un risque inacceptable. La catastrophe de Fukushima et les négligences en matière de sécurité réalisées au nom de la course au profit l’illustrent. Et d’un bout à l’autre, cette industrie est polluante : de l’extraction de l’uranium jusqu’à l’enfouissement des déchets nucléaires.
Gaz et huiles de schiste, ni ici, ni ailleurs !
Les compagnies pétrolières renforcent l’exploitation des énergies fossiles, alors qu’il faudrait déjà réduire l’utilisation des hydrocarbures (gaz et pétrole). Les gaz de schiste engendrent trois fois plus de gaz à effet de serre que le pétrole, polluent les sols, les sous-sols et l’air.
Pour la révolution énergétique, rompre avec le capitalisme !
Notre avenir énergétique ne doit pas être confié à des intérêts privés, aux multinationales et aux gouvernements en place.
Il faut transformer radicalement le secteur énergétique:
- Sortir du nucléaire avec l’arrêt immédiat de tous les projets en cours et des centrales les plus anciennes.
- Annuler immédiatement les autorisations d’exploitation des gaz de schistes.
Pour que cette révolution énergétique soit possible, pour diminuer drastiquement les consommations énergétiques tout en assurant à chacun-e l’accès aux besoins énergétiques de base, il est urgent de réquisitionner les multinationales du secteur. Il faut créer un service public de l’énergie sous le contrôle des salariés et de la population, capable de planifier de manière décentralisée les économies et les productions d’énergie, et de répondre aux besoins tout en assurant à ses salariés des conditions de travail et des salaires décents.