Rédigé parMimiche, le vendredi 22 avril 2011 à 11h35
Dans la « Bibliothèque de contes de Henri Gougaud », Sylvie FOLMER a entrepris la compilation d’un certain nombre de récits dont Les Loups sont les héros.
Deux raisons de se laisser entraîner dans cette lecture.
D’abord la caution d’Henri Gougaud, conteur extraordinaire, la plume de Bélibaste ou de L’inquisiteur ou de tant d’autres histoires si magnifiquement racontées. Ici, il n’est que l’auteur d’une petite préface, quelques mots seulement avant de s’effacer devant le recueil.Mais quelques mots largement suffisants pour nous faire entrer dans l’ambiance, dans cette inimaginable relation faite d’attractions et de répulsions tour à tour mises en scène.
Ensuite, il y a Les Loups ! Eux, pour moi, c’est exclusivement la phase « attraction », l’éblouissement, la fascination ! Devant l’animal certes, un super prédateur farouche, aux mœurs extraordinaires. Devant le symbole certainement aussi. Celui de la Liberté, des Grands Espaces, de la Conscience Ecologique, de la chaîne alimentaire où il trône avec ses semblables, rapaces, grands félins et ursidés, dans la pertinence d’un équilibre jamais déstabilisé, dans la plénitude de la mesure en toute chose (du Confucius au fond de ces yeux dorés !).Pour moi, les raisons étaient suffisantes.
Et après avoir déjà lu tant de choses à leur sujet, et notamment tant de contes, je n’ai pas été déçu car ces histoires, issues de tous les âges de l’homme et de tous ses horizons, sont encore une fois le témoignage d’une cohabitationdont je ne saurais envisager la fin qu’avec, au fond de mes entrailles, une profonde terreur, l’absolue conviction de l’erreur irréversible, de la folie de l’auto destruction.
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