Pâques est une bonne occasion de succomber à un péché qui n'a rien de capital, l'amour du chocolat. Aussi, chers amis, ai-je sauté sur l'occasion pour aller dévaliser Jean-Paul Hévin, avenue de la Motte Piquet à Paris.
Hévin a déjà fait l'objet d'une courte note dans ces colonnes pour porter aux nues sa tartelette à l'orange qui est une merveille de saveur et d'équilibre. Mais Hévin, c'est surtout un chocolatier.
Formé auprès de Robuchon à Tokyo, l'homme, si il a 3 boutiques à Paris et plusieurs au Japon, et en Chine., l'homme reste un artisan.
Confection artisanale, et souci de la qualité des produits : aussi, Jean-Paul Hévin sélectionne-t-il lui même tous ses produits qui viennent essentiellement du Venezuela, d'Equateur, de Colombie et de Madagascar.
Et Pâques ? J'ai fait ce qu'il ne faut surtout pas faire : gouter un Oeuf et sa garniture le Vendredi Saint. Mon Dieu veuillez me pardonner. Verdict ? Une merveille absolue, a. b. s. o. l. u. e. !
Et pour dire deux mots de l'accueil et du cadre qui font partie du plaisir de patisserie parisienne ? Assurément, JP Hévin se positionne chic et classe : néanmoins, pas d'abus de chichitage. C'est élégant, luxueux mais pas "too much" comme peuvent l'être Hugo & &Victor ou La patisserie des rêves.
nm.