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David Morvan & Bengal – Naja T5

Par Yvantilleuil

Naja aime les Bruxellois !

David Morvan & Bengal - Naja T5Voici la conclusion de cette saga dynamique et parsemée de tueurs impitoyables.

Le lecteur connaissait déjà l’identité des trois tueurs et celle de leur chef, savait que c’était « il » qui avait mis le feu aux poudres et avait même eu l’occasion de croiser « Jazz Maynard » lors du tome précédent. Mais malgré tout ça, il restait à connaître le fin mot de cette histoire, le pourquoi de tous ces événements, donc largement de quoi tenir le lecteur en haleine et de quoi remplir encore un album, extrêmement riche en révélations.

Le fait de garder toutes ces révélations pour la fin ne présente évidemment pas que des avantages et l’on peut également reprocher à l’auteur de finalement vouloir en faire un peu trop. Une surenchère au niveau des révélations qui ne nuit heureusement pas à la cohérence de l’ensemble, même si certains rebondissements sont assez capillo-tractée. Le lecteur ne ressortira cependant pas déçu de cette conclusion qui lui permet d’apprendre les derniers secrets concernant Naja et les motivations de chacun. Et les motivations de ces tueurs importe finalement peu, car le fait de les avoir accompagné au fil des tomes valait déjà largement le détour.

Le système narratif en voix-off est toujours aussi efficace. Cette narration très proche du lecteur continue d’être plaisante et donne l’impression au lecteur de ne pas lire l’album tout seul. Combiné avec une construction irréprochable, cette narration efficace insuffle un excellent rythme au récit. Graphiquement, Bengal contribue indéniablement au dynamisme que dégage cet album: un découpage aéré qui lui laisse suffisamment de place pour s’exprimer, des scènes d’action très fluides et une mise en couleur splendide et très efficace lors des flashbacks.

Mais ce qu’il faut retenir par-dessus tout après la lecture de ce dernier tome, c’est que Naja déteste tout le monde, sauf les Belges. Et oui, Naja a bon goût et je m’en réjouis. Naja aime également les Bruxellois, tout comme Morvan, qui profite d’ailleurs de cette conclusion pour faire un petit (enfin non, un gros) clin d’œil à Eliane et Cédric de la librairie Forbidden zone, reconvertis en trafiquants d’armes pour l’occasion.

Et bien moi aussi, je l’aime Naja !


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