Atmosphère électrique ce matin, pour le bouclage des valises des enfants. Ils sont partis à 15 heures, et seront heureux de trouver leur Papa sur le quai de la gare ce soir. Benjamin, lui, croyait qu'on jouait en montant dans la voiture, comme hier au volant du Land Rover de son Daddy.
La maison, comme toujours, semble tellement vide....
Encore plus car nous avons entrepris de vider la petite chambre où les enfants dormaient pour laisser le champ libre au carreleur qui doit refaire le sol et assainir le mur. Première étape : désosser l'antique armoire, pour pouvoir la faire passer en biais sous la porte. Donc :
-premièrement, enlever la corniche (la dernière fois, nous avions négligé ce détail, l'engin est tombé sur la tête de mon père nonagénaire et lui a sérieusement entamé le cuir chevelu, d'où une visite illico à l'hôpital.....)
- ensuite, démontage des étagères et du tiroir,
- enfin, dépose de la porte massive : trois écrous forgés à la main vissés sur des clavettes, bien rouillées : il a fallu y aller au dégrippant, à la pince "becro" et à l'huile de coude, millimètre par milllimètre...avec beaucoup d'huile de coude...
Elle a l'air toute nue, dépouillée de ses atours, l'armoire léguée par Jacqueline Briot !
Demain, on passe l'armoire dans l'entrée, j'ai mesuré, elle passera la porte !
Fin mai, cette partie des travaux sera achevée.....Du moins je l'espère !