Bilan rapide après un trimestre de visionnages en dents de scie avec la fin de certaines séries et le démarrage de toutes nouvelles. Pour commencer (la série ne figure même pas en vignette d’illustration tant elle m’a déçue sur cette saison) le cas Dexter! Ayant enfin pu terminer la saison en même temps que tout le monde, cela restera la saison gâchis total. Comment après le final incroyable de la saison 4, peut-on rater à ce point une saison la rendant insipide et tellement inintéressante? C’est un mystère voire une mauvaise blague. A oublier! Une nouvelle série s’est achevée il y a peu : Off The Map. Les fameux médecins qui oeuvrent en plein exotisme : rien de nouveau sous le soleil, des cas médicaux atypiques (du fait de la situation géographique), des amourettes, comédie, drame … bref du conventionnel mais qui se regarde. Dans le genre bonne surprise la série policière Detroit 1-8-7 a su tout au long de la première saison maintenir un attrait constant sur l’ensemble des épisodes. Michael Imperioli y est assez convaincant dans son rôle de policier un peu ours et l’attachement aux personnages secondaires fait qu’il s’agit là d’une (énième) bonne série policière. La série qui aura brillamment réussi sa seconde saison reste The Good Wife (plus que trois épisodes pour clore une saison intense et brillante). Autant la première saison pouvait lasser en se focalisant surtout autour du personnage d’Alicia Florrick femme blessée, autant la saison 2 s’étoffe avec une campagne électorale qui nous tient en haleine, des complots au sein de la firme d’avocats et des cas judiciaires toujours plus passionnants les uns que les autres. A noter un épisode 20, sans doute le meilleur de la saison, avec une réalisation étonnante en rythmes et un portrait au vitriol du président Hugo Chavez des plus jouissifs. The Event quant à elle poursuit son chemin sans perte d’intérêt. On n’a pas hésité à sacrifier des personnages principaux, le scénario tient la route. A suivre… Deux nouveautés pour ce printemps 2011 : tout d’abord la saga historique des The Borgias (déjà évoquée ici) . Avec Jeremy Irons en rôle titre la qualité d’interprétation est au rendez-vous. Le rôles “secondaires” sont tout aussi convaincants. Seul bémol les paysages et décors qui sont un peu décevants sur les trois premiers épisodes. Pour finir, la grosse attente de ce printemps vient une nouvelle fois de la chaine HBO : Game of Thrones vient tout juste de débuter par un épisode de très belle facture. Pour qui aime l’héroic fantasy, que l’on connaisse ou non les romans de George R. R. Martin, on se passionne immédiatement pour cet univers semi médiéval et fantastique. Magnifique qualité d’images, des décors époustouflants et des acteurs impressionnants. Si la série tient le niveau d’un Boardwalk Empire (grosse réussite HBO de ces derniers mois) cela promet d’excellents épisodes à venir.