Albin Michel, 2 février 2011, 392 pages
Résumé de l'éditeur :
Alex, une jeune femme de 35 ans, belle et attirante, essaie des perruques dans un magasin du boulevard de Strasbourg. Quelques heures plus tard, elle est enlevée par un inconnu qui la suivait, jetée dans une camionnette et séquestrée dans un hangar désaffecté.
Le ravisseur a organisé sur place un théâtre de tortures qu'elle va subir jusqu'à l'horreur. Alex parvient à se libérer avant que la police ne la retrouve, et n'identifie son tortionnaire, suicidé sur le périphérique. Dès lors, l'énigme d'Alex et de son passé ne peut plus lâcher le lecteur, qui la découvre du point de vue de la victime et de ses bourreaux, jusqu'au terme d'une tragédie imprévisible et fatale.
Mon avis :
Où l'on retrouve le commissaire Camille Verhoeven, revenu exceptionnellement travailler sur une affaire d'enlèvement avec son ancienne équipe.
Les chapîtres alternent entre l'histoire de l'enquête et celle d'Alex. Mais Alex n'est pas une victime d'enlévement comme les autres. Une fois qu'elle s'est elle-même libérée, elle retourne à son ancienne activité. Non, je ne vous en dirais pas plus.
Un final moins en apothéose que le premier opus, mais des personnages plus forts : Armand est toujours aussi pingre à faire rire mais a un grand coeur, Louis toujours aussi bien élevé, et Camille.... toujours aussi petit.
L'auteur a su me mettre mal à l'aise lors des interrogatoires des suspects, les membres de la brigade se retrouvant face à des murs. Crispant comme ambiance.
Et puis le "traumatisme" d'Alex à l'origine de sa course folle est un calvaire qui n'est dévoilé qu'à l'extrême limite.
Mais une fois encore, la stratégie du personnage principal est un sans faute, un régal de manipulation.
L'image que je retiendrai :
Celle d'Alex changeant d'apparence pour mieux se faire oublier dans l'esprit de ses victimes. Je m'arrête là, après j'en dirai trop.