Chronique banlieusarde...

Chronique Banlieusarde en « ique »

Granulats, sable et gravillons,

Sous un soleil puissant,

Liés pour former un béton,

Une plage de ciment,

Chaleur de plomb,

Sous mes pieds de plastique,

Traversant le lagon

D’échappements et de pluie nitrique,

C’est un paysage aux habitants neurasthéniques nourris aux antidépresseurs et neuroleptiques. Océan de bitume, montagnes d’immeubles offerts par la vue panoramique des fenêtres des bâtiments.

Les plus petits jouent aux ballons sur les dunes asséchées, les plus grands aux narcotiques.

C’est une vision certes oblique de la banlieue mais je n’ai rien trouvé de sympa à dire qui finisse en « ique ».

Pardon ? Sympathique ?

Pas faux, de toute façon cette chronique reste purement ironique.