Sur le sujet qui précède, j'ai lu de tout et surtout beaucoup de n'importe quoi. J'en suis sidérée et reste bouche bée, c'est la raison pour laquelle j'écris, cela me fait un bien fou!
"On" tient des discours caduques qui ne tiennent pas la route. On fait abstraction, ou presque, de la soi-disant, minorité (je ne vais pas brandir de chiffres, je ne suis pas une matheuse..). On élude l'existence du petit nombre, du sans-grade et on va plus loin, on serait même d'avis de la "sacrifier"(oh! Le vilain mot), cette minorité puisque la notion de choix est une notion que les neurones ont du mal à assimiler. En invoquant divers prétextes, on préfère zapper et oublier qu'ils, elles existent, les autres.....Et les discours politiques, toutes tendances confondues, concernant l'intégration des minorités? On zappe?
Morceaux choisis.
Commentaire d'une militante:
"Peux-t-on, au nom du désir de cette minorité de femmes qui vivent bien la prostitution, justifier le marché de la sexualité?" Beau discours, non?
Commentaire anonyme sur un forum:
"Des prostitué(e)s indépendant(e)s, c'est ultra minoritaire (encore un qui utilise le mot"ultra"), un peu comme les esclaves indépendants". Sic.
C.M., militante:
"Se prostituer n'est pas un choix de carrière. On doit permettre aux femmes de vivre sans être obligées de vendre leurs corps". Si elle le dit...
"Est-ce que ce monde est sérieux?"
A déguster sans aucune modération, l'excellent article de Gaelle-Marie Zimmermann et la conclusion honnête et lucide d'Olympe dans l'article "Je lache l'affaire".