Les usages d’Internet se fragmentent et se disséminent (poste de bureau, portable, mobile, tablette, TV, consoles…). Ils atteindront plus tôt qu’on ne le pense les limites des concepteurs à pouvoir imaginer et porter ces usages, individuels, dans un cadre de conception industriel. (Et celles des consommateurs à pouvoir suivre !) L’iPad a été pensé pour le canapé.
Parallèlement, le développement des accès aux datas, leur libération, leur croissance exponentielle, vont démultiplier les potentialités de croisements et d’interactions, et renforcer cet enjeu de contextualisation dans la délivrance du message. C’est toujours plus le support (l’objet), et non le contenu (l’information), qui guidera le design : l’objet devient l’interface, le design, un « sens » personnel.
Comment définir des usages, des variétés de contextes, de circonstances ?
Finalement, pour caricaturer le « Five W’s » (notre QQOQCCP), l’Internet des flux ne répondait qu’au WWW, who, what, where (qui, quoi où), parfois au when. L’Internet des Objets va consister à intégrer les paramètres manquants, le WWH, when, why, how : quand, pourquoi et comment, l’objet deviendra « bavard ».
<Un collage numérisé sur l'Internet des objets. By Nicolas Frespech, via Wikimedia Commons
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