«Lorsque nous consommons de l'alcool (ou des drogues), notre "subconscient" apprend à consommer plus. Mais il ne s'arrête pas là. Nous devenons plus réceptifs à la formation de souvenirs et d'habitudes par rapport à la nourriture, la musique, les personnes et les situations sociales.» L'étude montre que l'exposition répétée à l'éthanol augmente la plasticité synaptique de certaines zones du cerveau, ce qui va dans le sens des recherches qui mettent en évidence la corrélation entre alcool et mémoire, explique UPI. Par ailleurs et contrairement à ce que l'on pourrait penser, selon Hitoshi Morikawa, les alcooliques ne sont pas dépendant au plaisir engendré par l'alcool mais à la constellation des signaux environnementaux, comportementaux et physiologiques qui sont renforcés lorsque l'alcool déclenche la libération de dopamine dans le cerveau.