Kamakala, c’est la rencontre de deux passions, la mode et le voyage, autour de valeurs humaines partagées par ses créatrices.
Jeune marque éthique résolument féminine et créative, Kamakala s’inscrit dans une démarche éthique progressiste. La marque soutient par ailleurs Tsunamika (Poupée fabriquée à la main par les femmes des villages de pêcheurs de la région de Pondicherry en Inde, la Tsunamika relève d’un projet collectif monté après le Tsunami pour aider la région à se reconstruire, et permettre de diversifier les sources de revenus de la population locale).
Elle tire son inspiration des costumes traditionnels du monde entier et les adapte aux contraintes d’une vie active, pour faire entrer le monde dans les garde-robes de la femme moderne et délivrer ce message simple: Le monde est à vous…
Matières: Coton 100% biologique certifié SKAL provenance Inde
Conception: France
Production: Commerce équitable avec l’Inde
Stéphanie Troyard et Chloé Rogier les créatrices de la marque se sont prêtées au jeu de mes questions pour Ecolo-Info.
Comment a démarré l’aventure Kamakala ?
Kamakala est né d’un désir commun de se lancer dans l’aventure de la création d’entreprise. Nous sommes amies de longue date et nous nous rejoignions sur des valeurs humaines et écologiques, un amour de la mode et du voyage, et une fascination pour l’Inde. De ces convergences a progressivement émergé l’idée de Kamakala.
Kamakala est engagé dans le bio et l’équitable. Pouvez-vous me présenter la filière Kamakala ?
Les partenaires de Kamakala sont tous basés en Inde, depuis la cueillette du coton biologique certifié dans le Madhya Pradesh, jusqu’à la confection du produit fini à Pondicherry, en passant par l’impression de ses supports de communication également à Pondicherry.
Quels sont vos moyens de contrôles des différentes étapes ?
La matière première est certifiée Eko par l’organisme Skal.
L’atelier de confection n’est lui pas encore labellisé. L’équipe de Kamakala se rend sur place plusieurs fois dans l’année (elle y passe en moyenne 3 mois par an) afin de superviser les étapes de production de ses collections, et garantir à ses consommateurs tous les points de sa Charte sur lesquels elle s’engage. Par ailleurs, depuis 2005 -date de naissance de son partenariat avec cet atelier-, Kamakala a eu à cœur d’en développer la notoriété auprès des marques amies afin qu’il ne dépende pas de ses seules commandes. Ainsi l’atelier produit aujourd’hui les collections de plusieurs autres marques du réseau bio-éthique et bénéficie de leurs visites successives tout au long de l’année.
Comment concevez-vous vos collections ?
Chaque collection de Kamakala s’inspire d’une région du monde différente : chaque saison revisite ainsi un univers traditionnel pour l’adapter en une collection moderne qui sied au mode de vie d’une femme urbaine et active.
Quels sont vos principaux réseaux de distributions?
75% de notre distribution se fait dans les boutiques de commerce équitable et bio – qu’il s’agisse de boutiques multi-produits ou de boutiques spécialisées dans la mode éthique. Le reste de nos distributeurs est constitué de sites de vente en ligne et de boutiques de mode traditionnelle.
Quelles est votre clientèle ?
Notre clientèle est en majorité composée de femmes de 25-40 ans actives et urbaines, mais nous savons qu’elle s’étend à un public plus large, de femmes plus jeunes encore étudiantes ainsi que de femmes plus avancées dans l’âge et soucieuses de mode et d’écologie.
Aujourd’hui de nombreuses marques ou enseignes textiles majeures se tournent vers le bio, tendance durable ou simple effet de mode? Quelle sont vos souhaits, votre vision pour l’avenir ?
Quelle que soit la motivation profonde qui pousse les grandes enseignes à se tourner vers ce mode de production, nous nous réjouissons de sa popularisation, car le contact constant que nous cultivons avec nos partenaires en Inde nous permet d’en mesurer les bienfaits sur les populations locales. Nous ne pouvons donc que souhaiter qu’il s’agisse bel et bien d’une tendance durable !
++ Le site de Kamala
++ L’interview, version plus intimiste, chez Julie