L'éventuel développement de l'échange de lait maternel au travers de réseaux qui se sont développés via Facebook inquiètent L’Association Des Lactariums de France et la Société Française de Néonatologie.
Il est en effet déconseillé aux mères de donner à leur enfant du lait maternel qui ne soit pas passé par un lactarium, les risques liés à l’échange de lait maternel entre les mères est important puisque le lait peut être contaminé par des bactéries ou des virus :
• Les bactéries en cause sont le plus souvent des Staphylocoques, mais aussi des Streptocoques. Ces germes ingérés en quantité importante dans le lait maternel peuvent provoquer des infections sévères (septicémie, méningite) chez le nouveau né.
• L’autre risque est viral. Ainsi, les virus de l’Hépatite B, de l’Hépatite C, de l’Immunodéficience Humaine (VIH) et le virus T-lymphotrophique (HTLV) peuvent être transmis via le lait maternel. Tous ces virus peuvent provoquer des maladies graves à court terme, mais aussi à beaucoup plus long terme.
En France, les lactariums sont les seuls autorisés à recueillir, traiter et distribuer le lait maternel (article L.2323-1 du code de santé publique). Ce lait provient du don anonyme effectué par des mères qui en ont plus que ce dont a besoin leur propre enfant. Les lactariums sont des structures très réglementées qui vérifient les conditions de santé des donneuses, la qualité bactériologique du lait avant et après pasteurisation, conformément aux Règles de Bonnes Pratiques (Journal Officiel du 5 janvier 2008). Les quantités ainsi recueillies par les lactariums sont actuellement tout juste suffisantes pour couvrir une partie des besoins des enfants prématurés (50 000 par an en France). Ce lait leur est donc destiné en priorité.
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