Les arguments utilisés sont d’un autre âge et surtout d’une mauvaise foi crasse. Le taux de prélèvement prévu dans la loi est de 0.06 % des salaires (pour un salaire brut de Fr. 5’000.– ça représente donc la somme de Fr 3.-, presque un café, presque un demi-paquet de cigarettes, une babiole) pour que les working poors et certains aînés au chômage puissent vivre, sinon décemment du moins sans avoir à solliciter l’aide sociale.
On rappelle sur ce point que le Centre Patronal estime que « cette somme est un impôt sur le travail insupportable » ….
Pire encore, en plus de ses mensonges, on a vu le Centre patronal envoyer par monts et vaux des émissaires dans toutes sortes de cénacles, où ils arrivent munis de matériel de propagande et surtout pas enclins à parler d’autre chose que de la votation du 15 mai. Même si le thème de la réunion est tout autre …
Bornés comme des ânes vieillissants et de mauvaise foi, les hommes du Centre Patronal débitent leur crédo sans réfléchir: ils sont aux ordres.
On se plaît à relever que du moment que le projet a reçu l’accueil majoritaire du Grand Conseil vaudois, leurs gesticulations seront sans doute inutiles. Mais ce faisant, ils rendent encore plus rapide la chute des partis qui les soutiennent à longueur d’années.
En ceci leur action malhonnête et bornée se révèle donc paradoxalement utile.