Plus qu’une tendance écolo, une envie de nature, un retour aux sources. Ça change de l’aquarium et en plus ça se mange !
Les œufs c’est simple, c’est bon, c’est pas cher, c’est mon allié anti-crise, reste à bien choisir ses œufs, les conserver et les cuisiner. Basique la recette d’œufs brouillés, tout un art !
Et tiens si j’installerais un poulailler dans mon bout de jardin, c’est facile et ça amusera les enfants ! En attendant c’est du sérieux, je m’informe donc auprès des experts de Jardiland qui me la font courte, en 5 points capitaux :
Poule Bantam Frisée, poule Hollandaise (noire) et poule Ardennaise
1. Réglementation. Aucune loi n’interdit d’avoir des poules. Mais pour leur bien-être, il est recommandé de les élever dans un jardin, au grand air. Cela dit, passé les 20 m2 de poulailler, il faut demander un permis de construire.
> Quelques poules ça passe, en posséder plus de 50 c’est assimilé à une exploitation agricole qui doit être déclarée. Remarquez pourquoi ne pas envisager une reconversion.
2. Le poulailler. Autrement dit la maison de la poule, un endroit abrité tant pour se protéger des écarts de température que des prédateurs, et organisé avec chacune son nid, en plus de la mangeoire, de l’abreuvoir, du perchoir… et du pondoir (ça rime !) J’en trouve un tout beau en rayon, en pin teinté gris (presque design !) comportant un espace grillagé (Dim. : L231 x l.122 x H123 cm).
> La poule est joueuse, oui ! Je lui aménage un coin de sable ou de cendres dans lequel elle se roulera avec délectation.
Poulailler fin prêt à installer déniché chez Jardiland
3. Les soins. Autrement dit l’astreinte. Je m’assure que mangeoire et abreuvoir sont garnis en permanence. Je ramasse les œufs chaque jour au risque de les retrouver abîmés ou couvés. Je prévois de nettoyer les lieux une fois par mois, mais de changer paille, foin ou copeaux de la couveuse chaque semaine, de vider le tiroir à déjections dès qu’il déborde.
> Une poule en bonne santé ça se voit : sa crête est jolie et ferme, et rouge vif quand elle s’apprête à pondre. Ses yeux sont en boutons de bottines brillants et ses écailles sur les pattes et les doigts sont lisses et pas relevés. Ah pour son premier anniversaire, la poule perd ses plumes, c’est normal, elle mue !
4. La nutrition. Essentielle pour qu’elle ponde. Une poule adulte mange chaque jour 120 grammes de graines et boit jusqu’à 1 litre d’eau en plein été. Pour varier des graines, je peux lui donner des pâtes, du riz, du maïs, des gâteaux ou de la laitue.
> Une poule déshydratée ça se voit tout de suite, elle pond moins. Ah j’évite de lui refiler mon reste de chips ou de viande, ce n’est pas une poubelle !
5. Comportement de la poule. La poule n’aime pas se sentir seule, il lui faut un copine au moins (elle aussi !), mais attention il y a une hiérarchie dans le poulailler, veiller à la bonne entente entre ces dames. Privilégier des poules d’âges différents, afin d’avoir une alternance d’œufs et d’éviter la surproduction, sachant qu’une poule vit entre 4 et 5 ans.
> Une poule pond en général un œuf par jour et se repose une journée tous les 3 à 4 œufs, il faut dire que c’est du boulot de pondre un œuf, ça lui prend tout de même 26 h !
Bon plan, le Kit matériel
pour bien élever ma poule
Chez Jardiland, tant que j’y suis, je prends le « CocoKit » qui se compose d’un abreuvoir type OVNI pour poules assoiffées, d’un nourrisseur sur pieds pour leurs servir un grain toujours sain, de vitamines pour qu’elles soient en forme été comme hiver (et mes œufs bien joufflus), d’un liquide nettoyant pour tenir propre le poulailler (aller ouste la saleté !) et de deux œufs factices, ben oui, être maman ça s’apprend !
Le livre des poules, et c'est pas du luxe !
Et puis à lire le magnifique livre « Portraits de poules » par Jean-Claude Périquet, vice-président de la Société centrale d’aviculture de France qui recensent les races de poules françaises et étrangères, populaires et rares, retraçant l’histoire de chaque gallinacé et donnant les conseils avisés pour chacun.
192 pages joliment illustrées, à feuilleter à loisir comme à suivre à la lettre si je m’installe un poulailler.
Curieux, il paraîtrait que les poules seraient moléculairement apparentées au Tyrannosaurus rex, ce mastodonte carnivore qui terrifie mes enfants…
Moins astreignant, j’installe des nids dans le jardin, utile et agréable.
• Cocokit Elvagri, 41 € et Poulailler bois, 249 €. En vente chez Jardiland, voir le site : www.jardiland.com• « Portraits de poules », 26 €, Éditions de Borée. En librairie.