Ce sont des pochettes labellisées Fairtraide, cette fois.
Elles contiennent une guirlande de fanion ou une pochette ou un tablier à colorier soi-même avec les crayons spéciaux fournis. Un p'tit coup de fer à repasser et la création des petits est fixée sur son joli support.
Vous vous demandez ce qu'est le label Faitrade ? Lisez ce qui suit
Les standards Fairtrade visent à encourager le développement des petits producteurs et des employés de plantations, désavantagés et marginalisés. Ces standards s’appliquent aussi bien aux producteurs qu’aux acteurs commerciaux. Leur objectif est:
- De garantir un prix minimum Fairtrade, en accord avec les producteurs
- D’offrir une prime de développement, qui peut être investie dans des projets de développement social, économique ou écologique
- D’offrir une solution de préfinancement aux producteurs qui en ont besoin
- D’encourager la coopération entre partenaires commerciaux.
Les standards Fairtrade applicables aux producteurs couvrent trois domaines de développement durable: le développement social, le développement économique et le développement écologique.
Développement social
Pour les structures de petits producteurs:
- Les organisations de petits producteurs doivent disposer d’une structure démocratique et d’une administration transparente, permettant aux membres de les contrôler
- L’organisation doit avoir la capacité de promouvoir le développement socio-économique de ses membres
- Aucune discrimination ne doit exister à l’égard des membres pour des raisons raciales, religieuses, sexuelles, politiques, ethniques ou sociales.
Pour les structures engageant de la main-d’œuvre salariée:
Les entreprises doivent accepter et soutenir le rôle du commerce équitable Fairtrade comme moyen de développement de l’autonomisation et du bien-être de leurs employés. Elles protègent les droits fondamentaux de leurs employés, tels qu’ils sont définis par les conventions de l’Organisation internationale du travail (OIT) relatives:
- À la non-discrimination (non à la discrimination pour raisons raciales, religieuses, sexuelles, politiques, ethniques ou d’origine sociale)
- À la liberté d’association (le droit d’être syndiqué) et à la négociation collective
- Aux conditions d’embauche justes (salaires, heures de travail, heures supplémentaires, rémunération en cas de maladie, jours de vacances, etc.)
- À l’interdiction des travaux forcés et du travail des mineurs (âge minimal 15 ans)
- À la santé et la sécurité sur le lieu de travail (un environnement de travail sûr).
Développement économique
Quel que soit le produit, les standards Fairtrade exigent que l’acheteur paie un prix minimum et/ou une prime de développement aux producteurs.
- Le prix minimum Fairtrade vise à aider les producteurs à couvrir leurs coûts de production
- La prime de développement permet aux producteurs ou aux travailleurs de plantations d’investir dans l’amélioration de leur qualité de vie. A cet égard, la prime de développement vise à améliorer la situation des travailleurs, des producteurs et des communautés locales dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’environnement, de l’économie, etc. Ce sont les producteurs ou les travailleurs qui définissent leurs priorités et gèrent eux-mêmes l’utilisation de la prime de développement
- Les standards Fairtrade obligent aussi les acheteurs à donner une avance financière sur certains contrats, si les organisations de producteurs le lui demandent – c’est ce qu’on appelle le préfinancement. Ceci aide les producteurs à avoir accès à un capital et leur évite d’être confronté à l’un des plus gros obstacles à leur développement. Le préfinancement encourage aussi l’entreprenariat et peut soutenir le développement économique de toute une communauté rurale.
Développement écologique
Les critères de développement écologique veillent à ce que les organisations de producteurs et leurs membres protègent l’environnement et voient la protection de l’environnement comme une priorité et un élément essentiel de la gestion agricole. Il s’agit de règles claires, visant à sensibiliser les producteurs et les travailleurs à l’utilisation de produits chimiques, à la gestion des déchets et à la protection des ressources. Les standards interdisent l’utilisation d’organismes génétiquement modifiés. Lorsque la situation socio-économique le permet, les organisations de producteurs sont encouragées à s’orienter vers des pratiques biologiques. Elles s’engagent aussi à minimiser l’utilisation d’engrais et d’insecticides chimiques et à les remplacer progressivement par des engrais naturels et des méthodes biologiques de gestion des maladies.