Il y avait très, très longtemps que nous n'étions pas revenus pour Pâques en Lot-et-Garonne, forts d'expériences passées de temps maussade et froid. Il est vrai que les Pâques chrétiennes, qui cette année tombent en même temps que la Pâque juive, sont très tardives, mais vraiment, quel temps superbe !
Trop beau disent déjà les jardiniers et les cultivateurs qui craignent la sécheresse. On dit d'autre part que "le vent d'est des Rameaux garantit une saison d'été ensoleillée". Très égoïstement, je ne m'en plaindrai pas.
Au jardin, c'est bientôt l'explosion des roses. Un à un, les massifs commencent leur floraison. Les glycines vivent leurs dernières grandes journées, comme les iris qui commencent à sécher.Le sureau qui pousse monstrueusement sous la fenêtre de notre chambre, commence aussi sa floraison. Il parâit qu'on peut faire des beignets avec ses fleurs comme avec les fleurs de courge. J'attendrai que quelqu'un mieux versé que moi en botanique me le confirme...
Aujourd'hui, Vendredi Saint, est un jour de recueillement. Mais à partir de demain, ce sera la fête. Anne-Christine et les enfants rejoignent Paris, nous allons d'un seul coup, nous retrouver tous les deux. Nous rentrerons mardi, après les vacanciers..
Partir, revenir, moi, j'adore le mouvement !