Salon du livre de Qc 2011

Par Venise19 @VeniseLandry
Avant que le souvenir de mon Salon du livre de Québec s’ensevelisse sous la neige, je le mets à l’ordre du jour. Vous savez déjà que mon Salon a commencé avec le Prix des collégiens, pour la suite, j’y vais dans l’ordre et le désordre :
S’il y a une entrevue que je ne voulais pas manquée, avant même de savoir que ce titre recevrait aujourd'hui le Prix de la relève Archambault c’est bien celle avec l’auteure de La petite et le vieux, Marie-Renée Lavoie. J’ai été à peu près rassasiée, je mangeais chacun de ses mots, je les mâche encore ! Grosso modo, l’animatrice Catherine Lachaussée l’a fait départager le vécu et l'imaginaire dans son roman; son enfance, le quartier Limoilou, la relation avec son père (un alcoolique doux), Roger qui s’appelait vraiment Roger, sans être tout à fait Roger ! L’intervieweuse ne s'est pas caché pour dire qu’elle avait adoré ce roman, sans pour autant le traiter d’A-DO-RABLE (deuxième partie chronique Foglia). J’aurais aimé faire dédicacer mon roman, surtout que l’auteure s’est glissée juste à côté de moi... mais je n’avais pas mon exemplaire !
J’ai croisé Lynda Dion. Je me suis empressée de sortir « La dévorante » de mon sac à main. Je l’ai ouvert, brandissant ma fiche d’itinéraire me servant de signet. Donc, j’ouvrais son roman souvent ! Elle appréhendait mon opinion, mais le pire est qu’elle devra attendre le 15 mai, puisqu’elle est la Recrue du mois. Silence en la demeure en attendant. Dans ce même quart d’heure, j’ai été m’asseoir à côté d’un homme à qui j’ai demandé si la place était libre. Il m’a identifiée avant moi : Daniel Rondeau ! Je l’ai présenté à Marsi, lui rappelant je lui avais lu à haute voix « J’écris parce que je chante mal ». J’en ai conclu que les auteurs de Hamac se tiennent par banc (avis à tous : c’est une blague !).
Mes belles imprévues « vedettes »
Des femmes. Des femmes avec des voix qui portent, des femmes qui ont du caractère, et pas seulement pour elles, pour les autres aussi. Elles n’étaient pas sur mon itinéraire mais leur charisme m’a attirée comme de l’aimant.
Janette Bertrand : Une doyenne. Cette femme me remue par en-dedans. Elle a son nom inscrit en lettres cuivrées dans notre livre d’histoire. Je me suis souvent dit, j’aimerais échanger un regard ou quelques mots avec elle. Eh bien, ce rêve était à la portée d’un album jeunesse Ti-Boutte qu’elle a écrit. Pour être juste, nous lui avons parlé à deux reprises puisque Marsi, ne se pardonnant pas qu’on ait omis dans notre émotion de rencontrer cette grande dame, de faire signer l’illustratrice, Caroline Merola. J’ai même pu lui raconter l’anecdote de mon prénom. Comme vous voyez sur la photo, elle écoute, et pas seulement avec ses oreilles, sa bouche aussi !

Geneviève St-Germain : J’ai commencé par en entendre parler sur facebook. En bien. Plus même, plusieurs – femmes bien sûr - sont déchaînées : il FAUT lire ce Carnets d'une désobéissante. Bon, si ce n’était que de ça, aurais-je dirigé mes pas vers elle ? Non. Ce récit et cette femme me parlent par la voie de l’intérieur. Je sens que j’ai quelque chose à retirer de ces réflexions audacieuses. J’aime l’audace franche, sans pudeur et sans censure. Mais nous verrons ; le livre tiendra-t-il ses promesses ?! En tout cas, la femme m’est apparue totalement sympathique dans le sens de pas une miette prétentieuse. Elle a pris en note l’adresse du Passe-mot pour aller y jeter un coup d’œil (oui, je sais, elle m’a eue par les sentiments !).
J’arrête ici, même si je n’ai pas fini, je complèterai ultérieurement. Je ne peux quand même pas vous faire le coup du trop long en cette fin de semaine de double festivité ! C’est le congé pascal en même temps que le congé de printemps (en vacances, je sais pas où!) et pas la journée mondiale du livre et du droit d’auteur, mais la fin de semaine mondiale du livre et du droit d’auteur !
Profitez-en !