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A une semaine de la sortie française du jeu, Disney Interactive, ou plutôt sa filiale Touchstone, qui édite Turok, nous avait invité à un tour de présentation du titre. Etaient présents le chef de produit Disney France et John Grimm, lead designer du mode multijoueur du jeu, à qui nous avons pu poser les questions que nous souhaitions suite à sa présentation du jeu.Assez mauvais manette en main, comme tout bon développeur qui se respecte, M. Grimm était par contre très sympathique et a accepté de répondre à mes différentes questions pendant vingt bonnes minutes. Commençons par les mauvaises nouvelles : les amateurs de la première heure, qui s'étaient défoulés sur les Turok 64, pourront verser une petite larme à la mémoire du Cerebral Bore, monstre de finesse, et du mode multi Frag Tag, qui transformait un joueur en singe et lançait les autres à sa poursuite.Une chose importante à savoir sur ce nouveau Turok est qu'il était initialement pensé pour n'être qu'un titre solo. Voyant qu'ils étaient en avance, les développeurs de chez Propaganda ont en cours de route décidé de greffer un mode multijoueur au jeu, pour en allonger la durée de vie. Ainsi, en sus des 8-9h qu'il devrait falloir à un joueur moyen pour finir le soft en mode normal, un mode coop en ligne composé de trois niveaux devrait permettre à quatre joueurs de profiter d'une heure de jeu supplémentaire, via une histoire parallèle à celle du solo et la recoupant de temps à autre. Côté multijoueur pur et dur, jusqu'à 16 joueurs pourront s'affronter en ligne (il n'y a pas de multi local) dans divers modes de jeu plus ou moins originaux comme le CTF, le CTF tour par tour, ou encore "Wargames". Ce dernier mode devrait simplement vous proposer de remplir une série d'objectifs (pirater des ordinateurs, etc.) avec l'aide de votre équipe pour remporter la partie. Qu'elles soient directement tirées du solo ou créées de toutes pièces pour le multi, les sept cartes permettent de jouer tous les modes et présentent une très légère baisse graphique en comparaison avec le solo. Des dinosaures viendront jouer les troubles-fête au cours de vos parties, dans le but de vous forcer à faire un choix entre vous occuper d'eux et risquer de vous faire dézinguer et vous concentrer sur vos ennemis en courant le risque de vous faire bouffer par derrière. Ceux qui ont pu s'essayer à la démo l'auront remarqué, le lancement du jeu demande un assez long temps de chargement. Loin d'être alarmante, cette attente sera la seule que vous aurez à subir dans chaque niveau, la suite étant chargée en continu, au fur et à mesure de votre progression. Ce temps de chargement initial ne devrait, contrairement à ce qui est observable sur d'autres jeux, pas être plus long sur PS3 que sur 360. Il ne devrait pas non plus y avoir besoin de faire une pré-installation sur le disque dur si vous achetez le jeu sur la console de Sony. Plus important, il s'avère comme on pouvait s'en douter, que les prétendues captures d'écran comparatives entre les deux versions du jeu, parues sur le net à la sortie des démos, ne sont en fait que des montages totalement bidons : non, la PS3 n'aura pas d'inferior version.En main, Turok peut, au premier abord, dérouter par sa sensibilité très élevée en standard. Une fois vos pouces de low gamer accomodés, vous vous appercevez que cette sensibilité est indispensable au jeu : vous retourner au moindre bruit demande une attention de chaque instant (pas tant que ça, en fait, mais cette phrase sonnait bien) et pouvoir le faire le plus rapidement possible est vital (ça, par contre, c'est vrai).On retrouve bien évidemment l'arme sans laquelle un Turok ne serait pas un Turok : l'arc. Bien que fun à jouer, celui-ci procure cependant une impression de puissance bien trop faible pour donner envie de s'en servir souvent. Il servira par contre lors de vos attaques silencieuses, avant d'être remplacé par le couteau en arrivant au corps à corps. Ici, tant pour les humains que pour les dinosaures, vous approcher d'une future victime la lame à la main vous fera proposer une action contextuelle, suivi d'une belle action d'égorgement, durant laquelle vous pourrez vous faire canarder à loisir. De par son rôle assez important dans le jeu, on regrette fortement que les développeurs n'aient pas jugé utile de proposer un raccourci direct pour donner un coup de couteau, à la CoD 4, et aient préféré laisser le joueur aller le chercher dans sont inventaire avec la croix directionnelle. Pas super commode pour switcher en plein combat.Le reste de l'arsenal est plus classique et devrait vous permettre de démembrer joyeusement reptiles et humains en armures.Vous pourrez en savoir plus en lisant les tests prochains, à paraître sur LiveGen pour les deux supports. La version PC, portée par un développeur tiers pour le compte de Propaganda, devrait voir le jour à une date encore indéfinie, mais normalement assez proche.