Aube
L'aube lumineuse dans ses faisceaux dorés
La lune chante sa litanie mortuaire
Le soleil s'exhibe dans la fraîche matinée
Le coq gémit dans sa geôle amère.
Le jour jugule la nuit odieuse
Elle pleure.
Le jour jugule la nuit fiévreuse
Elle meurt.
L'aube chatoyante et ses caprices comblés
La lune entame son douloureux calvaire
Le soleil déchire la grande nuit bleutée
Le coq répand sa complainte austère.
Postscriptum
Ici, nous avons droit à une dualité des plus naturelle, entre la lune, le coq qui prônent la nuit et l'aube, le soleil qui l'endiguent ou plus simplement une pure rivalité entre le jour et la nuit. Un quatrain quelque peu déformé, je vous l'accorde, mais que serait la poésie sans une infinie liberté ?