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Tenebrіs : pоème Аube

Par Illusionperdu @IllusionPerdu

Aube

L'aube lumineuse dans ses faisceaux dorés

La lune chante sa litanie mortuaire

Le soleil s'exhibe dans la fraîche matinée

Le coq gémit dans sa geôle amère.

Le jour jugule la nuit odieuse

Elle pleure.

Le jour jugule la nuit fiévreuse

Elle meurt.

L'aube chatoyante et ses caprices comblés

La lune entame son douloureux calvaire

Le soleil déchire la grande nuit bleutée

Le coq répand sa complainte austère.

Postscriptum

Ici, nous avons droit à une dualité des plus naturelle, entre la lune, le coq qui prônent la nuit et l'aube, le soleil qui l'endiguent ou plus simplement une pure rivalité entre le jour et la nuit. Un quatrain quelque peu déformé, je vous l'accorde, mais que serait la poésie sans une infinie liberté ?


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