En l'an 1600, à l'âge de 25 ans, le cordonnier Jacob Boehme s'éveilla en voyant un reflet dans une chope ; selon le témoignage de son disciple et biographe Abrahm de Franckenberg "en l'espace d'un instant, à la vue d'une chope en zinc à l'amène et jovial reflet, il fut transporté au coeur profond ou centre de la nature secrète."
Il existe des images remarquables dans les oeuvres théosophiques de Jacob Boehme publiées en 1682 à Amsterdam par Johann Georg Gichtel (1638-1710). Les gravures ont été réalisées par Michael Andrea qui a illustré ainsi chacune des oeuvres de Boehme. Andreae a tenté de rendre compte de la pensée de Boehme dans des dessins.
Ces représentations contiennent presque toujours un oeil ou des yeux et illustrent la puissance de l'oeil de l'âme.
"L'âme est un oeil de feu, ou un miroir de feu en quoi Dieu se révèle."écrit Boehme.
Jacob Boehme écrivait aussi :
« Le Rien éternel est l’œil de la Vision éternelle. »
L'interprétation de ces images est complexe, mais ne pointent-elles pas vers l'oeil, vers ce qui voit en nous, l'Urgrund :l'abîme.
Aurora
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