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Spring Break '11 : Wellington, Florida

Publié le 21 avril 2011 par Loaparis
Après mes déboires aéroportuaires, j'ai débarqué dans la petite ville de Wellington, Floride. Ville est ici un bien grand mot. Wellington est considéré comme un village par les autorités locales, et ne compte qu'une poignée d'habitants l'été, le quadruple l'hiver.
La raison à tout cela ? Wellington fut fondée en 1996 à la suite de l'instauration d'un grand concours hippique, dont la saison se déroule en hiver.
Donc en résumé, Wellington c'est des écuries, et de quoi faire vivre tout le beau monde qui gravite autour de ces écuries, soit des appartements (de luxe) et de quoi survivre : des McDo, des malls, des Starbucks et des restos mexicains où les margaritas sont à 1$.
Le village, qui ressemble fortement à Lacanau, le climat tropical en plus et le bord de mer en moins, se constitue comme tel : une résidence de luxe, un canal ou marais, suivant le degrés de luxe de la résidence, et un bloc de commerce, séparé de la prochaine résidence par un autre plan d'eau, et ainsi de suite.
Bon, j'ai tout de même croisé une bibliothèque, étonnement grande pour une ville pareille, et j'ai cru voir un panneau "school", ce qui tendrait à prouver qu'il y a bel et bien une vie à Wellington en dehors de l'équitation.
La vie à Wellington ne tourne donc qu'autour des chevaux - le logo de la ville est d'ailleurs une tête de cheval, et les polo club quelque chose fleurissent à chaque coin de rue (à six voies les rues.
La population se divise donc en deux catégories : les gens qui travaillent avec les chevaux, et les gens qui ont pour membre de leur famille quelqu'un qui travaille avec les chevaux. Les premiers passent leurs journées à s'occuper des chevaux, les seconds à bronzer au bord des piscines ou plages privées. Et de temps en temps, à faire des courses, histoire de manger une petit quelque chose quand même, nager 50 mètres, ça creuse !
Et bien entendu, il y a la population riche ET célèbre (parce que la quasi totalité de la population est riche...), parmi laquelle on compte Tommy Lee Jones, Glenn Close ou Bruce Springsteen. Rien que ça.
Lo, ben bronze du coup

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