Harkis et Pieds-noirs, des milieux réactifs travaillés par les politiques !
Le petit monde des rapatriés militants, d'ordinaire discret mais politiquement ultra-sensible, en arrière plan, la gestion clientéliste de cet électorat que se disputent essentiellement l'UMP et le FN.
Un dossier dont personne ne veut entendre parler, jusqu'à ce qu'il explose à la figure. Nomination irrégulière, financements illégaux, favoritisme personnel... Au delà de la gestion incertaine et parfois arbitraire s'est traduite jusqu'à aujourd'hui, par une diminution constante et sensible des subventions aux harkis tandis que d'autres bénéficiaient d'un doublement de l'aide de l'état.
Aujourd'hui, il n'est pas sain qu'en méconnaissance de l'égalité constitutionnelle des citoyens, quelle que soit leur origine, une distinction continue d'être établie à l'égard des harkis ou, de plus en plus, de descendants, assène la Cour.
Prémonitoire, le document invite à une gestion de droit commun des problèmes sociaux rencontrés non seulement par les rapatriés véritables mais aussi par les enfants de harkis les plus fragiles.
Une fois encore, ces propos ci-dessus à propos du traitement gouvernemental des harkis se vérifient aujourd'hui.