Le parc nucléaire français est « en excellent état », a assuré le PDG d’EDF Henri Proglio, qui a également réaffirmé que »la sûreté est une préoccupation de tous les instants chez EDF » et que l’électricien publique n’avait pas attendu la catastrophe de Fukushima pour renforcer ses dispositifs de sécurité.
A l’heure où le débat sur l’avenir du nucléaire a été relancé par l’accident de la centrale de Fukushima, le patron d’EDF a défendu la sûreté du parc français et dénoncé le coût d’une sortie du nucléaire.
Henri Proglio a affirmé que l’abandon du nucléaire coûterait « pas moins de 1.000 milliards d’euros » aux Français. « La France a fait à un moment précis le choix du nucléaire. Elle le fait avec rigueur et performance, ce qui n’est pas à la portée de tous les opérateurs », a-t-il conclu.
Interrogé sur l’avenir de la centrale de Fessenheim, la plus ancienne du parc hexagonal, que les écologistes voudraient voir fermer par mesure de précaution, Henri Proglio a répondu que « Fessenheim est la plus ancienne (des centrales), mais comme les autres, elle a été modernisée en permanence ».
« Si l’on compare nos installations entre leur mise en service et aujourd’hui, plus rien n’est pareil », a poursuivi le président d’EDF insistant sur le fait que « l’amélioration en continu est dans les gènes » d’EDF.
La centrale de Fessenheim, mise en service en 1978, focalise depuis plusieurs semaines l’attention des médias et des associations anti-nucléaires, qui souhaiteraient une fermeture anticipée tandis qu’EDF espère obtenir un prolongement de sa durée de vie.