Dix siècles d'art dogon sont présentés à Paris, au musée du Quai Branly. C'est l'occasion de découvrir cette culture gardienne de la plus ancienne sagesse africaine.
![L'austère beauté de l'art des Dogons L'austère beauté de l'art des Dogons](http://media.paperblog.fr/i/439/4399470/laustere-beaute-lart-dogons-L-rOczi2.jpeg)
«Avant le milieu du XXe siècle, aucun objet significatif n'était sorti du pays dogon», confirme Hélène Leloup, commissaire de l'actuelle exposition présentée au musée du Quai Branly sur cette culture restée mystérieuse malgré plusieurs missions d'études. Louis Desplagnes en 1907 met au jour un remarquable art rupestre ; Michel Leiris participe en 1931 à la mission Dakar-Djibouti chargée de collecter des témoignages pour le compte du musée de l'Homme ; Marcel Griaule, en 1938, étudie avec une magnifique précision les masques dogons. Malgré ce travail, la connaissance de l'art dogon en Occident se fera lentement auprès du grand public.