….Suite
La lecture des premiers chapitres du roman libanais dont je vous ai parlé dans mon précédent billet m’ayant quelque peu déconcerté, j’ai donc entamé « JE N’AURAIS PLUS RIEN POUR ME SOUVENIR ».
Je connaissais Aissa IKKEN le peintre : je ne m’attendais donc pas à une œuvre littéraire de premier plan, les peintres ayant rarement fait des grands écrivains !
Son roman publié en 2008 chez FRANCE ORIENT semble s’inscrire dans cette tradition, totalement infondée, qui veut que seul un livre peut assoir la notoriété définitive d’un artiste.
Livre de souvenirs, ce « roman » est supposé nous faire revisiter un monde que l’auteur aurait abandonné depuis plus de trois décennies. Un monde où évolue, entre ressentiment et indifférence, une mère divorcée, un petit garçon abandonné et un père absent.
Pari difficile et que Aissa Ikken n’a pas su tenir : il n’ pas su donner à son récit une consistance temporelle et spatiale !
On ne sait ni quand ni où se déroule l’action, ce qui laisse une certaine frustration, comme s’il y avait de la négligence de la part de l’auteur. Les personnages sont nombreux et sans strucure psycholigique.
Pourtant certaines pages sont très belles, comme celles où Aissa Ikken redevient le peintre qu’il est pour décrire le retour des cigognes.
C’est peu pour faire un roman !
A suivre……