Qu'on se le dise et le redise : Avec l'arrivée du printemps, du beau temps, de la chaleur, du soleil, le fléau citadin number one est de retour !
Non, il ne s'agit pas du pollen : que sont des vols de graminées hors de leur gaine natale à côté de ce qui est revenu ? On ne va pas devenir hystérique pour des yeux rouges et gonflés, un nez qui coule et quelques crises d'asthme par ci par là ; Légers inconvénients qui ne méritent certes pas qu'on y prête attention.
Par contre, la peste noire est de retour. Pas celle avec des bubons pleins de pus et dont nous trouvons une très ragoûtante description dans le roman de Camus ; celle-là est bien pire. Je veux parler de l'utilisateur du vélov lyonnais...
Constant dans la connerie : telle pourrait être, pour les trois quarts d'entre eux, l'appréciation si on devait remplir un bulletin consacré à leur comportement. Ils ignorent toujours, dans l'ordre d'apparition : les feux rouges, les priorités, les piétons et confondent trottoirs et pistes cyclables. Bref, revl'a le fléau des temps modernes zet estivaux.
A les voir circuler (si on peut dire) je me pose les questions suivantes :
a) La vie est donc tellement épouvantable pour qu'il y ait à ce point pléthore de candidats au suicide ?
b) Sont-ils payés par les écolos pour avoir un maximum d'accidents, prouvant ainsi que la voiture est dangereuse en ville ? Dangereuse et persona non grata.
c) Plus simplement, sont-ils vraiment cons comme des balais ? (Je m'excuse auprès des balais qui eux n'ont pas à prouver leur utilité.)
Honnêtement, je penche pour la troisième hypothèse. Comme dirait Michel Audiard en parlant des policiers -il suffit simplement d'adapter la citation :
"Le portrait du "vélovtiste" type : une intelligence bien en dessous de la moyenne mais avec des éclairs d'imbécillité."